Scandale à Chicago: Stan Bowman collaborera «pleinement» à l’enquête

Le président et directeur général des Blackhawks de Chicago, Stan Bowman, a assuré qu’il coopérera à l’enquête à propos des allégations d’abus sexuels faites par un membre du personnel de son organisation à l’égard de deux joueurs.

Les événements remontent aux séries éliminatoires de 2010 et concernent l’entraîneur qui était responsable de la vidéo chez les Blackhawks, Brad Aldrich. Les joueurs ne peuvent cependant pas être identifiés.

Ci-dessus, voyez le point de presse intégral de jeudi du directeur général Stan Bowman.  

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Jeudi, lors d’une visioconférence avec les médias, Bowman a refusé de répondre à une question concernant une réunion qui aurait été tenue il y a 11 ans et qui portait sur les allégations. Le DG a expliqué qu’il ne pouvait rien dire, puisque son équipe fait face à deux poursuites dans cette affaire et qu’une enquête est menée par un procureur fédéral.

«J’ai l’intention de participer à l’enquête et je vais lui apporter toute ma coopération, a déclaré Bowman. Nous avons fait venir quelques experts. D’après ma compréhension, ce sont des personnes très respectées dans la communauté juridique. J’ai l’intention de coopérer pleinement avec elles.»

Le dirigeant de 48 ans est un membre de l’organisation des Blackhawks depuis 2005 et en est le directeur général depuis 2009.

En juin, le réseau TSN rapportait qu’un autre entraîneur aurait informé la haute direction des Hawks des gestes posés par Aldrich, demandant à ce que le tout soit soumis à la division des crimes sexuels de la police de Chicago. 

Or, cette requête n’aurait pas été retenue durant une réunion en mai 2010, où auraient notamment été présents le président John McDonough, le vice-président des opérations hockey Al MacIsaac, le psychologue sportif de l’équipe James Gary et Bowman.

«Nous prenons cela très au sérieux, s’est défendu le DG lorsqu’on lui a posé des questions sur cette affaire. Je prends ça très au sérieux, mais nous devons laisser le processus se dérouler. Voilà où en sont les choses aujourd’hui.»