VIDÉOS | «Sortez-moi d’ici!»: cette dynamique animatrice est la première campeuse éliminée

Guillaume Picard
L’aventure de Kim Rusk dans la jungle panaméenne aura été aussi brève qu’intense.
L’animatrice radio est la première campeuse éliminée de cette troisième saison de Sortez-moi d’ici!.

Qu’à cela ne tienne, Kim Rusk n’est pas partie la tête basse au terme d’un défi d’élimination particulièrement échevelé, au cours duquel elle devait dévisser le plus de pastilles possible pendant que des dizaines de coquerelles s’amusaient à ses dépens, prenant d’assaut ses cheveux et son visage.
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Ralentie par une blessure à l’avant-bras après avoir croisé un serpent un peu trop vigoureux, Kim est parvenue à retirer cinq pastilles, soit une de moins que les deux autres campeuses en danger, Brigitte Lafleur et Naadei Lyonnais.

«Évidemment, ce n’était pas mon souhait de partir la première, même si je n’espérais pas nécessairement me rendre à la fin parce que ça reste très intense. En même temps, j’ai tellement eu de fun, car je suis facile à vivre», a-t-elle raconté à l’Agence QMI.
Depuis le début de la saison, Kim Rusk s’est montrée authentique, rassembleuse et sociable. Elle a surfé sur une vague d’émotions et sera assurément une grosse perte en matière d’énergie pour le groupe.

La communicatrice de 41 ans est «fière» d’avoir eu le cran de sauter à pieds joints dans cette folle expédition au cœur d’un monde peuplé de créatures toutes plus effrayantes les unes que les autres.
Ça ne l’empêche pas d’avoir eu, à sa sortie, des sentiments contradictoires mêlant déception et soulagement, elle qui était impatiente de retrouver sa fille de 6 ans.

«Elle a réagi beaucoup à mon départ, comme je l’appréhendais. C’est pour ça que j’étais stressée. Pour ma part, ma quête était émotive, car je suis allée à Sortez-moi d’ici! pour me dépasser et apprendre. J’ai le droit en tant que femme de faire des choses pour moi, sans mon enfant, car je suis toujours en train de prioriser mon enfant. Je lui ai écrit un cahier plein de messages, je veux qu’elle apprenne à faire ses propres choix et à sortir de sa zone de confort.»
Kim Rusk nous avait parlé de sa fille dans cette entrevue parue au début de la saison: «Sortez-moi d’ici!»: «Ça me faisait peur de couper ce lien-là avec ma fille» - Kim Rusk, campeuse dans la 3e saison
On a vu la mère en elle flancher dans le troisième épisode, quand son équipe, les Roses à Guy, a remporté un privilège, soit un 25 sous... Kim et Brigitte ont tout de suite conclu que c’était pour passer un appel, et Kim s’est immédiatement imaginée au téléphone avec sa fille! Mais non, c’était pour une machine à gommes!
Kim Rusk, qui est une fille de gang et qui se sentait comme une mère au Panama – elle nous en avait parlé dans cet article –, a eu le temps de tisser des liens durables avec les neuf autres campeurs, comme elle l’avait fait à Loft Story, 19 ans plus tôt. Elle garde d’ailleurs contact avec Kevin Kyle, Brenda-Lee et David pour ceux qui se souviennent de la saison 2006 de la défunte téléréalité, que Kim Rusk avait gagnée.