Sophie Grenier revient sur sa grande victoire à La Voix
Patrick Delisle-Crevier
Lors de la grande finale de La Voix, c’est Sophie Grenier de l’équipe de Mario Pelchat qui a remporté les grands honneurs de cette neuvième saison. Rappelons que celle-ci a interprété une version bilingue de Let’s Talk About Love de Céline Dion. Une soirée haute en couleur qui a aussi mis en valeur les trois autres finalistes, Christopher Therrien, de l’équipe de Marjo, Adam El Mouna, pour l’équipe de Marc Dupré, et Jay, de l’équipe de Corneille. Entrevue avec la jeune artiste et son coach, Mario Pelchat.
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Sophie, comment te sens-tu d’être la grande gagnante de La Voix?
Je ne le réalise tellement pas en ce moment, j’ai l’impression qu’hier je faisais les préauditions sans vraiment m’attendre à quoi que ce soit. Je voulais me tailler une place jusqu’aux auditions à l’aveugle et voilà que, d’une étape à l’autre, je suis la grande gagnante. C’est fou! Je souhaite vérita- blement faire carrière dans la musique, et remporter La Voix, ça veut dire qu’il y a un public derrière moi qui veut m’entendre chanter. Ça me touche.
Pourquoi avoir opté pour Let’s Talk About Love de Céline Dion?
Reprendre une chanson de Céline Dion, c’était un grand défi! Céline Dion est une grande interprète, et j’ai travaillé fort pour être à la hauteur des attentes. On a pu inté- grer la version française de cette chanson, et j’ai trouvé ça encore plus intéressant. J’étais vraiment contente de faire ça.
Pourquoi avoir décidé de faire La Voix cette année?
J’avais le sentiment que cette année était la bonne. Je ne pensais pas que je pouvais gagner, mais mon instinct me disait que je devais m’inscrire et tenter ma chance. Je savais que de le faire allait avoir un impact sur ma vie.
Justement, elle ressemblait à quoi, ta vie, avant La Voix?
J’étais une fille bien ordinaire qui allait à l’école. Je menais une vie très simple, et c’est certain que je vais reprendre mes études rapidement. Je sais que désormais la musique va occuper une plus grande place. C'est encore plus clair aujourd'hui que je veux faire de la musique dans ma vie et être une chanteuse.
Comment est née cette envie de faire de la musique?
Je devais avoir 11 ans lorsque j’ai vu une vidéo de Grace VanderWaal, une jeune fille qui avait 12 ans et qui participait à America’s Got Talent. Je l’ai trouvée remarquable et je me suis sentie inspirée par elle. Elle jouait d’un instrument et elle avait interprété une chanson qu’elle avait elle-même composée. C’est à partir de là que je me suis dit que je pouvais peut-être faire comme elle et faire de la musique.
Ton audition à l’aveugle alors que tu as chanté L’oiseau de René Simard a été un moment déterminant pour toi. Qu’est-ce qui t’a amenée à choisir cette chanson?
C’est une chanson que je connais par cœur et que j’écoute depuis mon enfance tout simplement parce que mes parents l’écoutaient en boucle à la maison. C’est une chanson importante qui a été marquante au Québec, et j’ai voulu en faire ma propre version.
Parle-moi du travail avec ton coach Mario Pelchat...
C’est un coach formidable! Il m’a avant tout appris à avoir confiance en moi et en mon talent. Il m’a aussi amenée à explorer plein de choses différentes sur le plan musical. Je lui suis très reconnaissante de m’avoir permis de vivre cette magnifique aventure de La Voix en sa compagnie. J’étais vraiment entre bonnes mains avec lui.
À quoi va ressembler un disque de Sophie Grenier?
J’aimerais beaucoup que sur ce premier disque il y ait ma version de la chanson L’oiseau, mais l’important, ce sera que cet album représente vraiment qui je suis en tant qu’artiste, et que ce ne soit pas juste un album de balades, même si c’est surtout ça qu’on a vu de moi à La Voix. J’ai aussi quelques chansons dans mes tiroirs que j’aimerais mettre sur le disque.
Que souhaites-tu faire avec la bourse de 50 000 $?
Je vais tenter d’épargner un peu. J’aimerais aussi me payer des études en musique.