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Le père de Kevin Smith-Chartrée implore les jeunes de se faire vacciner

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TVA Nouvelles

2021-09-28T14:52:30Z
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Le père de Kevin Smith-Chartrée, mort de la COVID-19 après deux semaines aux soins intensifs, considère que son fils serait probablement toujours vivant s’il avait été adéquatement vacciné et s’il n’avait pas refusé d’être soigné à l’hôpital de Saint-Jérôme.

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Kevin Smith-Chartrée est d’abord entré à l’urgence le 3 septembre, raconte son père, Mario Smith en entrevue à Mario Dumont. 

«C’était une toux, c’était comme une grippe, le nez qui coule, une toux», se souvient-il. Selon lui, rien ne laissait présager que la maladie l’emporterait aussi rapidement. 

Le jeune homme qui voulait voyager avait reçu une première dose de vaccin à la mi-août, mais a contracté la COVID avant que le vaccin ne devienne efficace. Il était trop tard. 

Kevin est entré une première fois à l’hôpital le 3 septembre, mais est sorti quelques jours plus tard. 

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«Il m’a dit: ''Pa, je suis sorti, je vais me guérir chez nous''. [...] Ce n’est pas eux autres qu’ils l’ont laissé sortir, il a signé un refus de traitement. Ce n’est pas un gars d’hôpital, il voulait sortir de là, mais s’il était resté, je suis sûr et certain qu’il ne serait pas là où il est aujourd’hui», soutient son père. 

Le jeune homme est rentré à la maison avec médication le 8 septembre. Dans la nuit du 8 au 9 septembre, la tempête inflammatoire s’est déchaînée et il a été transporté d’urgence à l’urgence. 

«La température est montée, les poumons ne respiraient plus. [...] Ils l’on intubé, ça ne marchait plus pantoute», se désole son père.  

Résistance chez les jeunes        

Malgré la peine, Mario Smith ne blâme pas son fils, mais constate que la résistance à la vaccination est étendue chez les jeunes du même âge.  

«Je dis aux jeunes: ''allez-vous faire vacciner, c’est vraiment réel''. Ce n’est pas à prendre à la légère. [...] C’est tous les jeunes, ce n’est pas juste lui... Les jeunes de cet âge-là, ils ne veulent rien savoir du vaccin. [...] Il y a tellement de choses qui se promènent sur les réseaux sociaux, fait que les jeunes ne se font pas vacciner. J’en connais plein!», déplore Mario Smith. 

Il espère que la mort de Kevin pourra conscientiser ses amis sur l’importance de la vaccination et le danger réel de la COVID-19.

«Kevin c’est un gars qui avait beaucoup beaucoup beaucoup d’amis. Il y en a beaucoup qui n’étaient pas vaccinés dans gang. Si on ramasse 50% de ses chums, tant mieux. Avec ce qui est arrivé là, à voir Kevin souffrir comme ça, je pense qu’ils ont changé d’idée...», conclut-il. 

***Voyez son entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus. ***

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