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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Soldats en Ukraine: «toutes les options doivent rester sur la table», souligne le président lituanien à Paris

AFP
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Agence France Presse

2024-03-12T19:14:47Z
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Le président lituanien, Gitanas Nauseda, a exprimé son soutien mardi à son homologue français, Emmanuel Macron, qui a provoqué une levée de boucliers en n'excluant pas l'envoi de soldats en Ukraine.

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«Toutes les options concernant notre soutien à l'Ukraine doivent rester sur la table», a déclaré Gitanas Nauseda à son arrivée à l'Élysée.

Le président lituanien a salué à cet égard le «rôle de la France dans l’aide militaire et ses propositions de réflexion sur les moyens supplémentaires, non traditionnels, à mettre en œuvre pour aider l'Ukraine».

Lors d'une conférence le 26 février à Paris, Emmanuel Macron a appelé les alliés de l'Ukraine à un «sursaut» pour assurer la «défaite» de la Russie, en procédant à des livraisons plus rapides et plus massives d'armes et munitions.

Il a alors aussi déclaré au nom d'une doctrine d'«ambiguïté stratégique», qu'un envoi de troupes occidentales en Ukraine ne pouvait «être exclu» à l'avenir, tout en reconnaissant qu'il n'existait à ce stade pas de «consensus» parmi les alliés de Kiev.

Le gouvernement français a ensuite précisé qu'il ne s'agissait pas de troupes combattantes, mais les principaux alliés, de l'Allemagne aux États-Unis, ont opposé une fin de non-recevoir à la proposition d'Emmanuel Macron.

Il convient de «maintenir la pression sur la Russie sans entrer dans une logique d’escalade», a réitéré Emmanuel Macron au côté de son homologue, ajoutant que la France était prête à travailler au côté des Lituaniens dans des opérations de déminage en Ukraine.

«La France et la Lituanie peuvent coopérer plus étroitement encore» dans la défense, le soutien à l’Ukraine, la désinformation ou encore l'énergie dans le nucléaire, a-t-il dit en rappelant la longue expérience de la Lituanie, ex-république soviétique, face à «l'impérialisme» russe.

«Notre soutien n’a pas été suffisant jusqu’à aujourd'hui. Il permet à l’Ukraine de tenir, mais pas de gagner», a martelé le président lituanien.

«Si nous n’aidons pas l’Ukraine à gagner, l'agression du Kremlin va se diffuser. Ce régime sanglant ne s’arrêtera pas tant que nous ne l'arrêterons pas», a-t-il insisté.

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