[VIDÉO] Simon Jolin-Barrette tape violemment sur son bureau et surprend Christian Dubé
Michaël Labranche
Simon Jolin-Barrette a tellement frappé fort sur son bureau jeudi que le ministre de la Santé Christian Dubé semblait vraiment se demander ce qu’il se passait.
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M. Dubé était en train de répondre à la libérale Marie Montpetit lors de la période de questions à l’Assemblée nationale quand le bruit a retenti.
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La question de la députée de Maurice-Richard portait sur les variants de la COVID-19.
«Alors qu’il y a déjà, déjà 16 cas de confirmés, il y a déjà 135 cas présomptifs, quelles sont les intentions du ministre par rapport au rehaussement de la vigilance et surtout, surtout, à quel moment a-t-il l’intention de le faire?» a-t-elle affirmé.
Le ministre de la Santé a alors qualifié la question de Mme Montpetit de «bonne». Un peu plus tôt, il avait écorché cette dernière en attaquant sa rigueur.
Vous comprenez la suite: les propos de M. Dubé ont provoqué des rires dans les rangs caquistes et n’ont pas vraiment passé du côté du Parti libéral du Québec.
Une déclaration de Mme Montpetit dans le brouhaha semble alors avoir choqué le leader parlementaire de la Coalition avenir Québec.
«La députée de Crémazie [maintenant Maurice-Richard] dit que le ministre de la Santé est paternaliste, M. le président. On ne peut pas tolérer des invectives, dans cette Chambre, de cette façon-là, monsieur le président», a-t-il soutenu, tout juste après avoir frappé sur son bureau.
Voici, d’ailleurs, le visage de M. Dubé quand il a entendu le bruit.
Le président de l’Assemblée nationale, François Paradis, a ensuite réprimandé son geste et disant qu’il ne l'acceptait.
«Mes excuses, M. le président, d’avoir frappé sur le bureau. J’ai été pris d’une émotivité certaine, M. le président, parce que je ne peux pas accepter, M. le président, qu’on traite les parlementaires avec de tels propos. Je crois que vous devriez demander à la députée de Maurice-Richard de s’excuser. Ce n’est pas normal que, dans notre Assemblée, on prête de tels propos pour qualifier les collègues, à plus fort titre, le ministre de la Santé. On ne peut pas accepter ça en cette Chambre, M. le président», a-t-il indiqué pour expliquer son geste.