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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Six mois pour apprendre le français, «ce n’est pas beaucoup»

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TVA Nouvelles

24 mai 2022
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Dans la loi 96 qui vient tout juste d’être adoptée à l’Assemblée nationale, les immigrants ont six mois pour apprendre le français, un délai jugé insuffisant. 

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«Je suis prêt à parier que même après six mois, l’immigrant australien va avoir le droit de payer ses impôts en anglais, mais pour les services de l’État, il va se faire dire "non, tu n’as pas le droit à des services même si tu es anglophone parce qu’on a invité un cadre pour les anglophones"... c’est totalement absurde», déplore l’ancien chef du NPD, Thomas Mulcair.

«Six mois, ce n’est pas beaucoup (...) Il faut être un peu plus pratique, il y a une vétérinaire en Outaouais qui va perdre son permis parce qu’elle ne parlait pas suffisamment le français. Elle servait principalement des gens anglophones dans le secteur du Pontiac», explique Marc-André Leclerc.

Cependant, pour Elsie Lefebvre, cette restriction est nécessaire pour favoriser l’apprentissage de la langue de Molière aux nouveaux arrivants. 

«L’enjeu actuel c’est qu’une personne arrive au Québec, elle ne parle ni le français, ni l’anglais, mais quand elle communique avec le gouvernement du Québec on va lui demander la langue de préférence et elle va répondre "I can speak english a little bit" et là pendant les 10, 20, 30 prochaines années, l’État québécois va toujours communiqué avec elle en anglais», dit-elle.

Voyez l’échange haut en émotion dans la vidéo ci-dessus.

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