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Culture

Rachel Graton explique en quoi elle ressemble à sa tante France Beaudoin

La série humoristique «Kamikazes!» est diffusée le jeudi à 21 h sur les ondes de Télé-Québec

Patrick Seguin / TVA Publications
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Marjolaine Simard

23 janvier à 6h
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Rachel Graton est ravie de rejoindre une distribution de comédiens talentueux dans la nouvelle série à sketches humoristiques de Télé-Québec Kamikazes!. Un défi de taille pour cette maman qui a su trouver l'équilibre entre la joie d’être mère et la passion de se consacrer à des projets qui l'inspirent. Rencontre avec une femme créative, pleine de lumière, qui laisse une empreinte positive partout sur son passage.

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Rachel, dans Kamikazes!, chaque sketch met en scène des personnages différents. Faut-il être doté d’une grande polyvalence pour jouer dans cette série?

Oui, c'est nécessaire, mais c’est un véritable bonheur. C’est à la fois un défi et un plaisir, car il faut constamment s’adapter à un personnage. Heureusement, je suis entourée d’une équipe d'acteurs généreux et d'une équipe technique incroyable!

Comment t’es-tu retrouvée sur ce projet où défilent des sketches hilarants?

J’ai passé une audition. À l’époque, je venais tout juste d'accoucher de ma fille, Françoise. J’étais un peu inquiète, car il y avait beaucoup de texte à apprendre... Je me demandais comment je pourrais gérer ça avec un bébé à la maison. Mais les textes étaient tellement bien écrits. Finalement, j’ai réussi à passer mon audition malgré mes semaines bien remplies en tant que nouvelle maman et je n’ai pas regretté l’expérience.

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Quel âge ont tes enfants?

Mon aîné, Lévy, a déjà sept ans, et ma petite Françoise a dix mois. Le temps passe tellement vite!

Est-ce que les tournages se sont bien passés même si tu as deux enfants en bas âge?

Je dois dire que ce n’était pas facile. J’allaitais encore ma fille, donc je devais tirer mon lait quand je devais m’absenter pour les tournages. C’était éprouvant physiquement, surtout qu’on ne dormait pas beaucoup à la maison. Mais en même temps, c’était le projet idéal pour moi, car on pouvait s’organiser en fonction de nos disponibilités. Les rôles étant flexibles, si jamais un empêchement survenait, ils pouvaient être repris par quelqu’un d’autre.

Emmenais-tu parfois ta fille sur le plateau?

Non, je ne le pouvais pas, car ce sont des journées assez intenses et il faut rester concentré. Si bébé pleure, je ne peux pas vraiment quitter le plateau en plein milieu d’une scène.

Tu as également joué dans la pièce-fleuve La traversée du siècle au TNM, alors que ta petite n’avait qu’un mois...

Il faut vraiment puiser dans ses ressources. Quand je jouais dans cette pièce, je me disais que ça devait vraiment en valoir la peine pour sacrifier ces moments précieux avec mes enfants.

Tu as aussi un conjoint qui te soutient...

Il est extraordinaire! Et on est vraiment bien entourés, avec ma mère, mon père... Je me sens tellement chanceuse d’avoir toutes ces belles personnes autour de moi!

Que peux-tu me dire sur la prochaine saison de Portrait-robot, où tu incarnes la portraitiste Ève Garance?

Cette troisième saison est la dernière, et j’y suis vraiment attachée. J’ai adoré interpréter Ève. Dans cette saison finale, on va clôturer certains dossiers, mais les enquêteurs devront aussi résoudre de nouveaux cas encore plus étonnants et étranges. Ça promet de frapper fort! Ève continue de jongler avec sa bipolarité, la maternité et son travail intense, mais je dirais qu’elle va mieux que dans la première saison!

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Tu as également réalisé une émission spéciale sur Clémence DesRochers dans laquelle ton oncle, Vincent Graton, présente un des monologues de cette figure marquante de notre culture...

Oui, j’ai réalisé l’émission spéciale Chère Clémence qui sera diffusée le 8 mars à 21h à Télé-Québec. Dans mon projet, une dizaine d'intervenants artistes viennent interpréter les monologues de Clémence. Mon oncle est le seul homme à se joindre à ces artistes. Mon oncle et moi avons une connexion vraiment spéciale. Je suis très heureuse et touchée d’avoir pu travailler avec lui.

Ton oncle a déjà mentionné en entrevue que tu es la personne qui lui rappelle le plus sa conjointe, France Baudoin...

Oh, c’est touchant! Oui, pour elle, comme pour moi, les gens sont au centre de tout. Nous voulons que ceux qui nous entourent se sentent bien. Nous avons toutes deux à cœur de rendre les choses plus lumineuses, uniques et surprenantes.

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