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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Ses deux enfants «sous le choc»: une mère incapable d'avoir des billets du FEQ pour la première fois en 16 ans

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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

22 mars 2024
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La colère et la déception étaient toujours vives, jeudi, pour des milliers de personnes qui n’ont pu obtenir de billets du Festival d’été et qui devront se tourner vers les revendeurs pour voir leurs vedettes préférées sur les plaines d’Abraham.

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• À lire aussi: 575$ pour des laissez-passer du FEQ: les revendeurs s’en mettent plein les poches

• À lire aussi: «Vous arnaquez les gens»: de la grogne contre les revendeurs de billets du Festival d’été

C’est le cas de Catherine Ann Gingras, une mère de famille de Québec, qui a échoué dans sa tentative d’acheter des laissez-passer pour la première fois depuis 2008.

Celle qui dit en avoir «toujours un peu voulu aux revendeurs» devra ironiquement se tourner vers eux pour voir des concerts du FEQ.

Ses enfants de 15 et 13 ans, Carmen et Marian, amateurs du FEQ, «sont sous le choc». «Ils ne croyaient jamais que ça arriverait», dit-elle.

Mme Gingras a pourtant utilisé trois appareils pour la prévente, quatre pour la vente ordinaire, mais rien à faire. «Je suis quelqu’un très organisé, je ne me suis même pas fait prendre par l’heure devancée, mais c’était hors de mon contrôle.»

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  • Écoutez Marianne Bessette, journaliste à la recherche chez QUB, qui s’est entretenue avec un revendeur, au micro d’Alexandre Dubé via QUB radio :

«Je prenais ça pour acquis»

Catherine Ann Gingras affirme qu’elle tentera de louer des billets pour trois soirs avec ses enfants et qu’elle ira voir du côté des scènes gratuites pour «ouvrir nos horizons».

«Depuis plusieurs années, j’achète trois passes pour moi et mes deux enfants qui sont devenus adolescents maintenant. Nos vacances estivales se décident en fonction de ça, c’est une de nos activités principales de l’été et nous avons plein de beaux souvenirs de famille», raconte la femme de 47 ans.

Aujourd’hui, elle réalise «que je prenais quand même ça pour acquis».

«Pourtant, on devrait avoir appris à lâcher prise depuis quatre ans, mais les concerts étant ma sortie préférée et le FEQ mon moment de l’année préféré, je me croyais à l’abri de ça», dit celle qui refuse de blâmer le festival.

«Je ne me fâche pas facilement et je ne boycotte pas facilement non plus. Je les aime pareil.»

Elle prétend même que le festival «avait un plan assez béton qui n’a rien à envier à Ticketmaster ou d’autres géants similaires» pour contrer la revente.

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Grogne

Pour leur part, des détenteurs de billets du Festival d’été qui tentent d’en faire la location ou la revente à des prix plus élevés que le tarif original de 150$ sur des pages Facebook ont subi les foudres de festivaliers.

«J’aurais honte de m’afficher comme ça sur les réseaux à ta place.»

«J’espère que vous allez rester pogné avec vos billets.»

Ce genre de commentaires revient de plus en plus souvent sous les publications d’une page Facebook de vente et de location de billets du FEQ consultée par Le Journal, où la grogne était visible.

Plusieurs personnes qui ont réussi à acheter quatre billets (la limite autorisée par transaction du FEQ) les offrent en revente à des prix pouvant aller jusqu’à 350$.

«Pourquoi acheter des passes si vous n’allez même pas voir les spectacles? Vous arnaquez les gens», s’est insurgé un internaute.

«Ça témoigne de l'engouement», dit le maire Bruno Marchand

Le maire de Québec affirme que la controverse autour de la vente des billets du Festival d'été «témoigne de l’engouement» pour l'événement.

«C’est une bonne chose. Quand il y a de l’engouement, c’est sûr qu’il y a des gens qui, malheureusement, ne sont pas bien servis ou auraient voulu obtenir plus et l’ont pas obtenu. C’est décevant pour eux et je le comprends», a dit Bruno Marchand lors d'un point de presse à Boston, où il est en mission.

«Après ça, a-t-il ajouté, j’ai confiance au FEQ pour qu’on regarde comment on peut faire pour toujours bonifier les choses. Pour la revente, c’est dommage, mais il y a une partie de ça qu’on ne peut pas contrôler.»

– Avec la collaboration de Taïeb Moalla

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