Séries éliminatoires de la LNH: les joueurs des Jets intimidés par leurs propres partisans

Jessica Lapinski
Le whiteout, cette impressionnante tradition pour laquelle tous les partisans des Jets de Winnipeg s’habillent en blanc lors des séries éliminatoires, a beau être vieille de 38 ans, elle trouble encore les joueurs. Au sens littéral... et pas que ceux de l’équipe adverse. «C’est plus clair, c’est plus fort, ce n’est pas normal», a souligné Mason Appleton, lundi.
• À lire aussi: Procès des cinq anciens membres d’Équipe Canada junior: des joueurs de la LNH actuellement en séries éliminatoires pourraient devoir témoigner
• À lire aussi: Canadien: Cole Caufield commente la lourde mise en échec d’Alex Ovechkin à son endroit
Cité par le Winnipeg Sun avant le deuxième match de la série contre les Blues de St. Louis, l’attaquant estime que ses coéquipiers et lui se sont un peu fait prendre au piège par l’ambiance dans leur amphithéâtre de plus de 15 000 sièges, au début de la première rencontre.
«L’ambiance est tellement électrique, a-t-il pointé. Tout est suramplifié. Mais on doit se calmer et prendre une bonne respiration.»

L’entraîneur s’en ressent aussi
Dans ce premier match, les Jets ont rapidement tiré de l’arrière 1 à 0, avant de niveler le pointage. À un moment en deuxième période, ils ont accusé un retard de 3 à 2, avant de prendre leur envol en troisième.
Le stress (sonore et visuel) a semblé quitter les joueurs de Winnipeg pour le deuxième match, qu’ils ont remporté 2 à 1.

Même l’entraîneur-chef Scott Arniel a constaté l’impact de cette foule tout en blanc et tout en voix. En fait, il l’a constaté sur ses propres capacités vocales.
«Je l’entends dans ma voix, a-t-il raconté aux journalistes. Je dois crier beaucoup parce que [le bruit] est si fort, afin d’être assuré que tout le monde sache ce qui se passe sur le banc.»