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Semaine de la rage climatique: une invitation à l'écocolère

TOMA ICZKOVITS
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Photo portrait de Élizabeth Ménard

Élizabeth Ménard

2023-09-25T09:00:00Z
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Avec des événements comme une Manifestation de la rage climatique et Écrasons la culture du char, une coalition de groupes militants invite cette semaine les citoyens à transformer leur écoanxiété en écocolère et à passer à l’action.

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Comme à tous les automnes depuis l’appel de la militante suédoise Greta Thunberg en 2018, des manifestations climatiques sont prévues ce vendredi à Montréal, Sherbrooke et Québec.  

D’autres événements, en marge de cette Semaine de la rage climatique auront lieu à tous les jours de la semaine à Montréal, notamment un marché fermier, près du pavillon des Sciences de l’UQAM, mardi, et un teach-in de rage climatique, au parc Lafontaine, mercredi. 

De toute évidence, le thème retenu cette année par la coalition militante qui organise cette semaine d’actions est quelque peu différent de la Grève mondiale pour le climat qui avait réuni une foule record à Montréal en 2019.  

La Semaine de la rage climatique est une invitation à l’écocolère, explique le militant Olivier Guidon. 

«Un des objectifs, c'est de dire aux personnes qui se sentent écoanxieuses que c'est possible de renverser l'écoanxiété et le sentiment d'impuissance qui vient face à la crise climatique pour faire place à l'écocolère. C’est une invitation à transformer cette colère en volonté de s'organiser», dit-il. 

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Pour faire quoi? Des teach-in (qu'on peut traduire par moment d'apprentissage populaire), se rassembler, créer d'autres coalitions, faire la grève et matérialiser le changement qu'on veut voir.

Ces événements sont orchestrés par les mêmes activistes qui avaient manifesté pour «bloquer» la COP15 en décembre dernier. 

«On est un groupe de personnes qui ont eu envie de poursuivre l'aventure après la COP15 et qui ont décidé de se rassembler autour d'un discours écologiste, anticapitaliste et anti-oppressif», raconte Olivier Guidon.  

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La Manifestation de la Rage climatique a lieu à Montréal, vendredi, au départ de la place Georges-Étienne Cartier. Des manifestants marcheront aussi à Québec, le même jour, lors d'un Grand rassemblement coloré pour la justice climatique et sociale, puis à Sherbrooke lors d’une Grande marche pour le climat. 

Dénoncer l’hypocrisie 

La veille, une autre manifestation au nom saisissant aura lieu à Montréal, en partance du parc Laurier: Écrasons la culture du char.  

«Cette manifestation est organisée pour dénoncer le capitalisme vert, le greenwashing autour de la culture du char et dire que les voitures électriques ne sont pas la solution à la crise climatique actuelle», explique Olivier Guidon. 

Les militants réclament notamment plus de choix de transport, accusant le gouvernement d’induire une dépendance à la voiture dont il profite. 

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