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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Sécurité aux frontières: pas de changement majeur malgré le sursis

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Yves Poirier

2025-02-05T00:28:24Z
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Il n’y a pas de changement significatif à la frontière entre le Canada et les États-Unis au lendemain du sursis de 30 jours accordé par le président américain Donald Trump dans l’imposition de ses tarifs douaniers de 25%, a observé TVA Nouvelles. 

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À part quelques autopatrouilles de la SQ et de la GRC aperçues dans le secteur, c’était une journée comme les autres à la frontière, a constaté TVA Nouvelles. Mardi après-midi, un hélicoptère de la Gendarmerie royale du Canada survolait le poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle. Il y a aussi des hélicoptères Black Hawk qui ont été ajoutés à la flotte de la GRC la semaine dernière.

Pendant ce temps, à 2250 km de Saint-Bernard-de-Lacolle, David J. McGuinty, le ministre fédéral de la Sécurité publique, avait convoqué les médias à Emerson, au Manitoba, pour parler de la nouvelle force de frappe à la frontière, évaluée maintenant à 1,5 milliard de dollars.

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L’entente conclue in extremis entre le premier ministre Justin Trudeau et l’homme fort de la Maison-Blanche visait à renforcer la sécurité à la frontière entre le Canada et les États-Unis.

Le Canada a promis de nommer un «tsar responsable de la question du fentanyl, [d’ajouter] les cartels mexicains à la liste des entités terroristes, [de] s’assurer qu’on garde un œil sur la frontière 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et [de] lancer, avec les États-Unis, une force de frappe conjointe sur le crime organisé, le trafic de fentanyl et le blanchiment d’argent», a souligné Justin Trudeau dans une déclaration sur son compte X.

La GRC et l’Agence des services frontaliers n’ont pas commenté la promesse d’Ottawa d’ajouter 10 000 agents à la frontière pour lutter contre la contrebande de fentanyl.

La promesse de maintenir une surveillance s’étalant 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7, inquiète des intervenants sur le terrain puisqu’une dizaine de fermetures de postes frontaliers québécois a été signalée.

«Il faut revenir sur la décision de réduire les heures de certains postes afin d’assurer une présence soutenue à la frontière», a réclamé le Syndicat des Douanes et de l’Immigration.

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