Saskia Thuot se confie sur sa vision de l'avenir depuis la fin de son émission

Après avoir vécu des années chargées et avoir donné le dernier tour de manivelle de l’émission Bien, Saskia Thuot a senti le besoin de se poser. L’animatrice, qui n’aime pas planifier longtemps à l’avance, profite de l’été au gré de ses envies. Jusqu’à la rentrée, elle compte passer du temps de qualité auprès de ses deux enfants, Laurence et Simone.

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Saskia, qu’est-ce qui occupe votre été sur le plan professionnel?

Je continue d’écrire pour les magazines Les idées de ma maison et 7 Jours. Mon entreprise, Balmy X Saskia, va super bien. À cela s’ajoutent mes collaborations à titre d’ambassadrice. Je ne suis pas qu’un visage: je propose des idées, je déve­ loppe le contenu. Cela me permet de mettre à profit mon expérience et mes contacts. 

Avez-vous la possibilité de prendre du temps pour vous?

À la fin de Bien, j’ai choisi de prendre du temps pour moi, car j’en avais besoin. Je choisis de faire ce que j’ai envie de faire. Évidemment, en tant que mère de famille, j’ai des obliga­ tions. Comme mes enfants sont en vacances, il y a eu un certain relâ­ chement qui fait beaucoup de bien. J’ai une maison qui me permet de décrocher. Ne pas avoir un horaire de 9 à 5 me permet d’avoir du temps libre. 

Avez-vous planifié des vacances?

De par ma nature, je suis toujours à la dernière minute. J’ai beaucoup de dif­ ficulté à planifier. J’arrive des Loges ressourcement à Stanstead, en Estrie. J’ai tellement aimé ça que je me pro­ mets d’y retourner cet hiver. Ce sont des minimaisons, et chacune a son spa, son sauna et son hammam. Nous avons découvert une épicerie fine tout juste à côté, le Béret rouge. C’était fabuleux! À quelques pas de là, il y a des sentiers pédestres. C’est de toute beauté! Je suis aussi allée dans un spa proche de Victoriaville, le Sainte­ Hélène. La propriétaire a acheté la petite école primaire du village et l’a transformée en spa. La cheffe est extraordinaire! On y mange comme des rois. On peut aussi dormir sur place. C’est le genre de sorties qui m’occupent. 

Comptez-vous faire une escapade dans Charlevoix, où habite votre mère?

Oui, j’ai prévu aller visiter ma mère, dont c’est l’anniversaire le 22 juillet. C’est possible que je fasse aussi un saut en Floride, où j’ai un condo. Je n’ai pas toujours l’occasion d’y aller l’hiver, car les enfants sont à l’école, mais j’aimerais pouvoir en profiter l’été. 

Vos enfants ont grandi. Faites-vous encore des activités avec eux?

Oui, bien sûr, mais ils n’ont pas tant de demandes que ça... Pour Simone, qui a 15 ans, son seul intérêt, c’est d’être avec ses copines, et c’est normal. Elle me suit quand même. Je suis toujours contente qu’elle soit là, mais j’accepte qu’elle ne veuille pas faire les mêmes choses que moi. J’ai envie de faire toutes sortes d’activités avec mes enfants, entre autres la Zipline à Mont-Tremblant. C’est une tyrolienne que j’aimerais faire en famille. En Montérégie, il y a le Labyrinthe. Peu importe notre âge, c’est tripant. J’aimerais aussi aller à un théâtre où on propose un spec- tacle de soir illuminé. Et, bien sûr, j’aime beaucoup aller au resto. 

Quels sont vos favoris?

À Montréal, j’aime la Pizzeria Napoletana, un vieux resto italien rue Dante. J’adore la Petite Italie! Près de chez moi, à Saint-Bruno, j’ai mes incontournables, dont le Markina, qui offre des prêts-à-manger. Le soir, du jeudi au samedi, la cheffe Marie-Anick propose une buvette avec des tapas. C’est un délice! Sinon, Le Catch est un endroit que j’adore pour ses huîtres et son ambiance. 

Prévoyez-vous consacrer du temps à vos amies?

Mes plus beaux souvenirs de vacances quand j’étais jeune, c’est au Lac-Saint-Jean. Ma mère vient d’Arvida. Ma tante louait un terrain de camping à Desbiens. Elle avait un autobus jaune qu’elle avait transformé en roulotte. Mon oncle conduisait l’autobus et nous partions en famille. C’est à cette période que j’ai connu mon premier «kick». J’avais 12 ans et je m’en souviens encore... (rires) J’adorais mes étés au camping! À 10 ans, je suis allée à Disney avec ma mère. Elle m’avait annoncé la nouvelle deux jours avant notre départ. Ç’a été magique!

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