Sandro Grande : une perte au niveau du soccer, selon Renard

Olivier Renard n’était pas au Québec en 2009 quand Sandro Grande a pris son coéquipier Mauro Biello à la gorge en plein match, ni en 2012 lorsqu’il a souhaité que la prochaine fois le tireur du Métropolis ne rate pas l’ancienne première ministre Pauline Marois.

Tout ce que le directeur sportif du CF Montréal connaît de l’homme qui n’aura été l’entraîneur de l’équipe réserve que pendant quelques heures, c’est son travail auprès des jeunes à Laval.

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«J’ai appris à connaître Sandro Grande depuis les trois ans que je suis au Québec, a mentionné mercredi le Belge. Il était le directeur sportif où mon fils joue au football. Au niveau de l’éducation footballistique et humaine qu’il faisait pour mon fils et des jeunes Québécois, moi je n’ai que des choses positives à dire sur comment il a géré les enfants autour de lui.»

Renard a ajouté que Grande avait été «une bonne personne avec moi, ça c’est sûr et certain».

«Pas une bonne journée»

Mais le dirigeant de 43 ans n’a pas voulu en dire plus, se référant à ce que son président Gabriel Gervais avait dit la veille en point de presse.

«Ça n’a pas été une bonne journée pour beaucoup de personnes hier [mardi]. Ça réveille beaucoup de choses. Le président a tout dit hier. Il a pris la parole et a expliqué ce que le club a fait et peut-être aurait dû faire autrement ou pas. On va passer au chapitre suivant.»

Renard espère donc se concentrer sur le plan sportif. Il a d’ailleurs soutenu qu’il souhaitait toujours améliorer son effectif.

«Il nous reste 2-3 places disponibles et on peut encore envoyer des joueurs en prêts pour [qu’ils] prennent plus de minutes, comme ça s’est passé avec [Chinonso] Offor, qui peut aussi revenir [de Belgique]. La situation avec Kei [Kamara] peut aussi ouvrir une porte. On peut encore bouger.»

Un bon coup avec Wanyama

Le directeur sportif a retrouvé le sourire quand il a été question de Victor Wanyama, qui a choisi de revenir avec le onze montréalais après avoir affirmé en octobre qu’il quitterait l’équipe.

«Les joueurs que j’ai envie de garder, on leur fait des propositions, a simplement dit Renard. Ça s’est passé comme ça avec Victor. Il a voulu prendre un temps de réflexion et il avait d’abord refusé nos propositions. J’ai toujours laissé la porte ouverte. Puis, on s’est texté et téléphoné pour se souhaiter les bons vœux de la nouvelle année et ç’a ouvert la porte de nouveau à une discussion.»

Le Kényan de 31 ans a été un pilier en milieu de terrain au cours des trois dernières saisons, passant 6891 minutes sur la pelouse. Mais Renard apprécie aussi l’apport du joueur désigné à l’extérieur du jeu.

«On l’a vu avec Ismaël Koné [qui évolue maintenant en deuxième division anglaise]. C’est une personne qui a aidé Ismaël à grandir sportivement et ça aide le club à mettre d’autres joueurs en valeur.»

Même s’il n’a pas voulu confirmer le salaire de Wanyama pour les deux prochaines campagnes, Renard a laissé entendre qu’il «va rester pour au moins la moitié du contrat qu’il avait avant». En 2022, l’ancien de Tottenham, en Angleterre, empochait le plus important montant du CF Montréal avec un salaire garanti d’environ 3 millions $.