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Culture

Sandrine Bisson confie à quel point les films de Ricardo Trogi ont changé sa vie

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Daniel Daignault

2024-07-28T10:00:00Z
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Le réalisateur Ricardo Trogi présente 1995, son quatrième film autobiographique, qui met en vedette Jean-Carl Boucher, dans le rôle de Ricardo, et Sandrine Bisson, qui défend celui de Claudette, sa mère. La comédienne s'est confiée au sujet de cette nouvelle production.

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Sandrine, c’était un bonheur pour vous de retrouver ce personnage que vous jouez pour la quatrième fois
C’est bien sûr un cadeau, mais c’est toujours épeurant aussi. Lors de la première journée de tournage, on se demandait, Jean-Carl Boucher et moi, si on allait être capables, parce que ça faisait longtemps qu’on n’avait pas joué ces rôles-là. On n’avait pas répété, et lors de la première prise, j’ai vu Jean-Carl être direct dessus. J’ai dit: «Oh, wow!» De mon côté, j’ai retrouvé ma Claudette après avoir mis mon costume. C’est vraiment un beau cadeau d’avoir un rôle qui revient dans quatre films au cinéma. En plus, travailler avec Ricardo Trogi est facile, j’ai eu l’impression d’être en vacances.

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Qu’est-ce qui attend Claudette dans ce nouveau volet?
Elle est pareille comme avant, toujours aussi fière de son garçon. C’est comme un amour déplacé... Comme si elle lui disait qu’il ne serait pas capable, mais quand il réussit, elle lui dit qu’elle savait qu’il en était capable. Il y a quelque chose de très curieux chez cette femme, qui croit que c’est grâce à elle que son fils accomplit des choses. Je trouve ça formidable de jouer cette Claudette. Elle est toujours aimante, mais à sa façon. Et là, son fils va faire de la télé! Pour elle, c’est le maximum, on ne peut rien faire de mieux. On va voir toute la fierté d’une mère.

Elle va encore être inquiète de savoir ce qui va arriver à Ricardo?
Je pense qu’elle n’est plus dans le même état d’inquiétude où elle était quand Ricardo est parti en voyage en Italie dans 1991. Cette fois-ci, elle pense qu’il est bien encadré, mais il ne l’est pas pantoute Ça ne va pas bien ses affaires, là-bas. Elle devrait s’inquiéter pas mal plus, parce qu’il y aura des péripéties. 

Qu’est-ce que ces films et ce rôle ont changé pour vous?
Ça a tout changé! Ça m’a permis d’acquérir une crédibilité, de pouvoir rebondir dans d’autres rôles et de gagner un petit peu de confiance en moi. Je pense que, dans ce milieu-là, ça en prend un peu, mais pas trop, et ce rôle m’a vraiment aidée à la renforcer. D’autant plus que lorsque je suis sortie de l’école, je ne pouvais pas jouer les jeunes premières, parce que j’avais une grosse voix. On m’a donc permis d’auditionner pour le personnage de Claudette, qui m’allait bien. Après ça, je me suis adoucie, mais ce rôle m’a donné cette drive-là, qui m’a ensuite permis d’aller travailler dans d’autres champs de mes capacités.

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Y a-t-il des points communs entre Claudette et vous?
Vraiment pas! J’ai toujours chicané mon fils un peu en chuchotant et, à un moment donné, j’ai décidé que j’allais faire comme ma voisine d’en face et que j’allais le chicaner plus fort. Quand j’ai fait ça, il est parti à rire! C’est vraiment loin de moi de parler fort comme elle, je suis plus du genre à aller faire des marches s’il y a quelque chose qui ne fait pas mon affaire. Ce que nous avons en commun, c’est l’amour inconditionnel pour nos proches. Mais je ne suis pas rassembleuse comme Claudette, je suis solitaire.

C’était donc vraiment un rôle de composition!
Oui, et comme je suis une grande timide, c’est sûr que ça m’a fait du bien de jouer quelqu’un comme elle, qui ne l’est pas. Elle est vraiment à l’opposé de moi.

1995 prend l’affiche le 31 juillet

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