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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Le Canada sanctionne 18 Russes et Biélorusses de plus

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Raphaël Pirro

2022-04-04T18:19:46Z
2022-04-04T18:53:38Z
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Le Canada a annoncé l’ajout de neuf Russes et neuf Biélorusses à sa liste de personnes sanctionnées dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine, lundi, quelques jours après la découverte de corps de civils dans la ville de Boutcha et ses environs.

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Affaires mondiales Canada décrit les individus visés comme «de proches collaborateurs des régimes russe et bélarussien» qui auraient «facilité et permis des violations de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de l'Ukraine».

De passage à Helsinki, en Finlande, la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly a rappelé que l’objectif était toujours de continuer à «isoler» la Russie sur la scène internationale, sur les plans économique et diplomatique.

En plus de centaines d’individus, les sanctions du Canada, des États-Unis et de pays européens touchent aussi des entreprises russes et bélarussiennes, qu’elles soient liées à l’État ou non.

Plus tôt en journée, Vladimir Poutine a décrété la fin de certains privilèges liés aux visas pour des représentants de gouvernement et des journalistes inscrits sur la liste de pays «hostiles», incluant le Canada.

Une enquête «rapide» demandée  

À la suite des possibles crimes de guerre commis à Boutcha, en banlieue de Kyiv, la ministre Joly et nombreux de ses homologues alliés ont référé la situation à la Cour pénale internationale.

«C’est extrêmement urgent de faire en sorte que l’enquête de la Cour pénale internationale se fasse le plus rapidement possible, parce qu’il va de soi qu’il y a des crimes qui sont commis au moment où l’on se parle et plus l’enquête a lieu rapidement, plus on est capables d’empêcher que ces crimes, éventuellement, continuent à être commis», a-t-elle déclaré.

Mme Joly a indiqué que le Canada fournissait «plus d’appui» et «plus de ressources» à la Cour pour qu’elle accélère l’enquête.

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