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L'article provient de TVA Sports
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Alouettes: Samuel Thomassin apprend rapidement

Samuel Thomassin - Ligne offensive
Samuel Thomassin - Ligne offensive Photo Martin Alarie
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2021-11-12T03:59:16Z
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Lorsque Philippe Gagnon est tombé au combat à Winnipeg, c’est Samuel Thomassin qui a sauté dans la mêlée pour le remplacer. Pour l’ancien du Rouge et Or de Laval, il s’agissait de son baptême du feu comme joueur de ligne offensive chez les professionnels. 

Au troisième quart, son responsable Luc Brodeur-Jourdain l’a envoyé sur le terrain dans des circonstances qui étaient loin d’être favorables. 

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« Ce n’était pas une situation évidente, a souligné Samuel Thomassin. Par contre, tu veux toujours être prêt et faire du mieux que tu peux. »

Le colosse de 6 pieds 6 pouces et 330 lb a été appelé à chausser les souliers d’un titulaire pour la première fois. Et il avait tout un défi devant lui. Avec ses coéquipiers, il devait contenir l’excellent front défensif des Blue Bombers. 

Il était entouré des vétérans Tony Washington et Kristian Matte pour cette occasion spéciale. 

« J’ai été vraiment chanceux d’avoir des gars d’expérience comme eux autour de moi, a ajouté l’athlète de 26 ans. Ils m’ont aidé dans le feu de l’action tout comme Landon Rice et David Foucault. »

Longue inactivité

Thomassin ne l’a pas eu facile depuis qu’il a fait le saut chez les professionnels. À l’instar de tous les autres joueurs de la LCF, sa saison 2020 a été annulée en raison de la pandémie. 

Puis, dès le quatrième jour de son premier camp d’entraînement, il a subi une blessure importante. Au total, cette année, il a presque manqué quatre mois complets d’activités. 

« Il y a eu des hauts et des bas, a mentionné Thomassin. Quand je suis revenu au jeu après ma blessure, j’avais seulement hâte de retrouver le terrain et d’être avec mes coéquipiers. 

« D’être en uniforme ou pas, ce n’est pas ça qui m’importait. »

Avec les nombreuses blessures au sein de la ligne offensive, son entraîneur Luc Brodeur-Jourdain n’a pas eu le choix de faire appel à ses services même si l’ancien du Rouge et Or n’était pas prêt à 100 %. 

« J’ai pas mal moins de football dans le corps que la plupart de mes coéquipiers. C’est comme si j’étais encore en camp d’entraînement. La vitesse de jeu entre une pratique et une partie est assez différente. » 

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