Samuel Montembeault louangé par une sommité
TVA Sports
L'éclosion de Samuel Montembeault n'est pas surprenante aux yeux de son ancien mentor.
En entrevue avec Jean-Charles Lajoie, jeudi, François Allaire a déclaré être bien heureux de voir son ancien protégé connaître du succès.
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«Je pense qu'il est en train de faire sa place dans la LNH. Ça fait deux ans de suite qu'il dispute plus de 20 matchs. Avec les performances qu'on voit de sa part cette année, on peut dire qu'il est devenu un gardien professionnel. C'est un très bon athlète et c'est un gars avec l'une des meilleures mitaines que j'ai pu voir dans ma carrière. Il a un excellent gabarit pour la LNH. Espérons que ça continue dans son cas.»
Celui qui a côtoyé Montembeault dans l'organisation des Panthers estime que le gardien québécois pouvait aspirer à s'établir de façon durable dans le circuit Bettman en raison de son physique.
«Ça bouge beaucoup, surtout avec la quantité de gardiens qu'il y a présentement. Certaines équipes ont jusqu'à quatre gardiens qui peuvent jouer en haut. S'il y en a un qui a une mauvaise séquence ou une blessure, tout le monde peut changer de rang. Il y a un mouvement perpétuel au niveau des gardiens de but. Ceux qui peuvent durer longtemps sont ceux avec les meilleures qualités physiques.»
Le consultant des Panthers a également commenté la saison en montagnes russes de sa formation.
«Quand tout le groupe d'entraîneurs change, c'est certain qu'il y a un ajustement pour les joueurs. On a aussi eu des blessés importants. Dans l'équipe, on a toujours sept ou huit personnes qui n'étaient pas là l'an dernier. C'est un tiers de l'équipe qui est nouveau. Tout ça mis ensemble explique notre lent début de saison. Là, on est dans une bonne période, mais il faut prendre les bouchées doubles.»
En ce qui concerne le dossier Spencer Knight, qui a récemment intégré le programme d’aide de la LNH, Allaire souligne que la santé de son protégé passe en premier.
«C'est certain que ce n'est pas la situation idéale, mais dans des circonstances comme ça, le bien-être de l'athlète passe en premier. Présentement, il se prend en main. Il va y aller avec les choses qu'ils vont lui prescrire de faire. Nous, on ne l'attend pas d'ici à la fin de l'année.»
Voyez l'entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.