Jonathan Drouin encore sur le carreau
Jonathan Bernier
Le Canadien pourrait compter sur les retours de Brendan Gallagher et de Paul Byron au cours du week-end. À l’entraînement vendredi, les deux attaquants portaient toujours des chandails les soustrayant aux mises en échec, mais ils semblaient avoir retrouvé leur fougue des beaux jours.
Opéré à une hanche au cours de la saison morte, Byron attend toujours de disputer son premier match de la saison.
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Plus tôt cette semaine, Dominique Ducharme, qui a obtenu un congé des médias, vendredi, avait indiqué que l’Ontarien aurait normalement dû revêtir son uniforme pour la première fois le 1er janvier, en Floride. Toutefois, quelques jours auparavant, il s’était retrouvé sur le protocole de la COVID, ce qui était venu contrecarrer les plans.
À l’image du reste de l’équipe, Gallagher n’a pas connu un début de saison des plus convaincant. Auteur de 10 points, dont quatre buts, en 25 matchs, il avait été blanchi de la feuille de pointage cinq fois de suite lorsqu’il est tombé au combat, le 30 décembre, en Caroline.
«Ils sont une inspiration pour plusieurs joueurs. Même avec des chandails bleus, ils donnent tout ce qu’ils peuvent pendant les entraînements. Ils jouent avec intensité et rapidité lors de chaque répétition», a indiqué Brett Kulak.
«On a hâte de les revoir dans la formation. Surtout Paul, qui n’a pas joué un seul match cette saison. La présence de ces deux vétérans sera la bienvenue», a ajouté le défenseur.
Pitlick, une histoire similaire
Kulak ne parlait pas à tort et à travers en mentionnant l’admiration que suscitent ces deux joueurs. À peine arrivé dans l’organisation du Canadien, Rem Pitlick a souligné que Byron était le modèle qu’il souhaitait suivre.
Il faut dire que l’histoire des deux joueurs est similaire. Tout comme Byron, Pitlick est originaire de la capitale fédérale. Tout comme lui, le Tricolore l’a réclamé au ballottage. Et tout comme lui, il parvient à s’inscrire à la feuille de pointage avec une certaine régularité.
«J’aimerais être au centre d’une histoire comme la sienne. Je travaille pour devenir le type de joueur qu’il est. Je ne vais jamais abandonner l’espoir de continuer à jouer dans cette ligue. Je crois que je peux le faire. Si je peux contribuer aux succès de l’équipe, ça devrait me permettre de rester longtemps.»
En sept matchs avec le Canadien, Pitlick a récolté cinq points. C’est autant que Mike Hoffman, Tyler Toffoli, Artturi Lehkonen et Nick Suzuki, au sommet de la colonne des pointeurs du Tricolore au cours de cette période.
Drouin blessé au poignet droit
Rentrés du Wisconsin vendredi après-midi, Joel Armia et Cole Caufield, retenus aux États-Unis en raison d’un test positif à la COVID, seront également disponibles pour les matchs du week-end.
Toutefois, puisqu’ils ont dû se contenter de cinq jours d’entraînement avec les Badgers, l’ancienne formation de Caufield dans la NCAA, Ducharme voudra peut-être repousser leur retour.
Quoique le congé d’une semaine qui suivra la visite des Blue Jackets, demain, repousserait ce retour au 8 février.
Par ailleurs, le Canadien a apporté des précisions au sujet de quelques blessés. Jonathan Drouin, blessé au poignet droit, sera absent pour une période indéterminée. L’équipe a tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas du même poignet pour lequel il a été opéré en novembre 2019.
La durée de l’absence de Joel Edmundson demeure toujours inconnue. Les progrès en lien avec ses maux dans le bas du dos se font très lentement.
Frappé à la tête par Jared Spurgeon, lundi, Christian Dvorak s’absentera jusqu’au retour du week-end des étoiles (4 et 5 février). Blessé au haut du corps, il ne souffrirait pas d’une commotion cérébrale.
Enfin, Mathieu Perreault sera tenu à l’écart de la compétition pour une autre période de trois à quatre semaines. Son dernier match remonte au 14 décembre.
Le Canadien n’a pas le luxe d’envoyer Primeau à Laval
Le pauvre Cayden Primeau semble condamné à devoir demeurer avec le Canadien. Du moins, à court terme.
Vendredi, il était le seul gardien à prendre part à l’entraînement, signe que Samuel Montembeault n’est pas totalement remis de sa blessure à un poignet.
Avec Carey Price sur la touche pour on ne sait combien de temps, Jake Allen, absent jusqu’au 21 mars, et Montembeault, qui demeure un cas incertain, l’Américain devient indispensable pour le Tricolore.
À 22 ans, c’est un non-sens. Il devrait être dans la Ligue américaine à se bâtir une confiance et acquérir de l’expérience. En lieu et place, il est à Montréal, derrière une équipe en déroute et une défensive poreuse, à se faire traverser match après match.
«Pour son développement, ça serait probablement mieux qu’il soit dans les mineures présentement, a convenu Jeff Gorton, lorsque rencontré jeudi matin. Mais on n’a pas le luxe de faire ça. On va lui donner l’occasion de jouer quelques matchs de plus ici.»
Apprendre sur le tas
Disons que l’occasion suivante n’a guère été plus convaincante. Face aux Ducks, pour la quatrième fois en sept rencontres, Dominique Ducharme lui a indiqué le chemin des douches avant la fin de la rencontre. Cette fois, après seulement 20 minutes et après avoir accordé trois buts sur neuf tirs.
«Il a joué quelques très bons matchs, quelques matchs plus moyens. La jeunesse, c’est ça. Il apprend sur le tas», a mentionné le vice-président, opérations hockey, du Canadien.
Après les deux rencontres du week-end, la formation montréalaise bénéficiera d’une semaine de congé. Pendant ce temps, le Rocket de Laval disputera trois matchs : deux à Utica et un à Belleville. Gorton et Kent Hughes profiteront fort probablement de cette fenêtre pour l’envoyer auprès de Jean-François Houle.
Un marché en demande
En dépit du fait que leur équipe s’approche dangereusement de la limite des 50 joueurs sous contrat (elle en compte présentement 48), les deux hommes de hockey devraient profiter du même moment pour acquérir un vétéran gardien de but qui ne coûte pas trop cher.
«Toutes les équipes recherchent de la profondeur à cette position en raison de la COVID et des blessures. En milieu de saison, c’est une position pour laquelle il est difficile de dénicher des joueurs», a indiqué Gorton.
«Mais si on en arrive au point où ça n’aide pas Cayden, on devra aborder la situation. Avec des taux d’efficacité de ,750, de ,844 et de ,667 lors de trois de ses quatre dernières sorties, on est pas mal rendu là.»