Samuel Girard révèle ce qui a tout changé pour lui
Agence QMI
Le défenseur Samuel Girard était le premier à exprimer son insatisfaction quant à son niveau de jeu des premiers mois du calendrier de la Ligue nationale de hockey et, pour revenir sur la bonne voie, il a pris les grands moyens ... ou plutôt les petits.
Ayant inscrit seulement cinq points à ses 25 premiers matchs de la campagne, le Québécois a éprouvé des ennuis à bien démarrer la machine en 2022-2023. Parfois, certains détails, aussi anodins soient-ils, peuvent modifier les performances d’un sportif et il semble que l’arrière de l’Avalanche du Colorado en ait pris bonne note. D’ailleurs, son entraîneur-chef Jared Bednar a déjà évoqué le lien entre le joueur et son équipement pour expliquer les succès et les problèmes individuels.
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Or, un changement apporté aux bâtons de Girard a eu un effet magique sur le hockeyeur de Roberval. En décembre, il a opté pour des outils de travail environ 5-6 po plus longs que les précédents. Le résultat : dans ses 31 dernières rencontres, le défenseur a amassé 23 points. Puis, au cours d’une séquence de sept gains en 11 joutes des «Avs», il a obtenu en moyenne un point par duel. Depuis le début de l’année calendaire, le tireur gaucher a totalisé un point de moins que Cale Makar.
«Rien ne se passait et c’était difficile mentalement, a récemment admis au quotidien "Denver Post" l’athlète de 24 ans qui croyait initialement aux effets néfastes d’une fracture du sternum l’ayant tenu à l’écart pendant les séries 2022. J’essaie un nouveau truc. C’est un bâton plus long, ça m’aide avec mon lancer et je peux trouver aisément les allées de tir également. J’en suis très heureux.»
D’autres exemples
Ainsi, le joueur de 5 pi et 10 po qui utilisait un bâton davantage adapté à sa grandeur a voulu défier un peu la logique et le tout a rapporté. «Oui, G se sert d’un mini-bâton. Espérons qu’ils seront de plus en plus longs», a rigolé Makar au sujet de son coéquipier.
Certains, comme l’attaquant Evan Rodrigues, aiment bien réaliser quelques expériences côté pièces d’équipement. Les raisons d’agir sont souvent très différentes d’un cas à l’autre.
«Cela ne m’ennuie pas trop, je ne suis pas difficile. Mais oui, je suis passé d’un Bauer Supreme à un Bauer Nexus [pendant une année]. Ensuite, j’ai changé mes lames de patin la saison suivante en revenant à Supreme. Chaque été, je prends un nouveau modèle. Je tente juste quelque chose. Si j’aime, je commence à utiliser. Parfois, si ça ne fonctionne pas, je veux seulement mélanger la combinaison [pour que les performances soient meilleures]. À certaines occasions, ça me permet de sortir d’une mauvaise séquence», a-t-il spécifié.