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Culture

Samantha Fins de STAT dans une série internationale sur Netflix

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Nathalie Slight

2023-06-10T12:00:00Z
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Dans STAT, elle incarne l’infirmière en chef Audrey Milord, une employée fidèle et dévouée. Même si elle partage sa droiture et son professionnalisme, Samantha Fins est pas mal plus extravertie, chaleureuse et drôle que son personnage dans la vraie vie!

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Samantha, tu es une artiste dans l’âme, n’est-ce pas?

Oh que oui! Dans les années 1980, mon père était le chanteur du groupe Missile 727. Formé à Montréal, ce band de musiciens antillais enchaînait les succès. À la maison, la musique était omniprésente. Enfant, j’assistais à de nombreux concerts, que ce soit en salle ou dans les parcs, lors de festivals.

Étais-tu attirée par la musique?

J’étais attirée par tout ce qui était artistique. Voyant mon intérêt pour le jeu, ma mère m’a inscrite dans une agence pour que je fasse de la figuration. Mon tout premier contrat, c’était dans la série Fortier. Lorsque je suis revenue à la maison après ma journée de tournage, j’avais les yeux brillants. J’avais trouvé ce que je voulais faire: je voulais devenir actrice!

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Cette figuration a donc été l’élément déclencheur?

En fait, le véritable élément déclencheur, c’est ma rencontre avec Karine Vanasse. Lorsque j’étais adolescente, elle est venue faire un tour à mon école secondaire pour tourner un sketch dans l’émission Bouledogue Bazar. Voir une jeune fille d’à peu près mon âge incarner un personnage, ça m’a donné envie d’exercer ce métier. Dès lors, j’ai suivi des cours de théâtre, des ateliers de jeu; je voulais m’outiller pour réaliser mon rêve.

As-tu recroisé Karine Vanasse depuis?

J’ai récemment tourné dans Plan B, l’adaptation anglophone dans laquelle elle incarne un des personnages principaux. Après toutes ces années, j’ai pu lui dire que c’est grâce à elle si j’exerce le métier de comédienne aujourd’hui. Ça l’a touchée d’apprendre que lors d’une simple journée de tournage, elle avait changé ma destinée.

Depuis un an, tu campes l’infirmière en chef Audrey Milord dans la quotidienne STAT. C’est la première fois que tu incarnes un personnage aussi présent au petit écran.

Ce personnage a carrément changé ma vie! Les téléspectateurs m’abordent dans la rue en m’appelant Audrey, ils me racontent leurs intrigues préférées ou des anecdotes personnelles vécues dans les hôpitaux. J’adore cette relation tissée serrée avec les gens que m’apporte mon rôle dans STAT. (Elle se met à rire de bon cœur.) Il y a deux jours, j’avais rendez-vous chez la massothérapeute. Je suis habituellement assez coquette, mais comme j’allais me faire masser, j’ai opté pour un ensemble en coton ouaté et une casquette sur la tête. Eh bien, imaginez-vous que pendant que je traversais la rue, un chauffeur d’UPS m’a crié: «Audrey! Est-ce que je peux prendre une photo avec vous? Ma femme et moi, on adore votre personnage dans STAT!» J’ai pris la pose avec plaisir... malgré mon look plutôt relax! 

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C’est vrai que chaque fois que tu prends part à un événement, tu es habillée comme une carte de mode!

Ça me vient de ma maman, une véritable fashionista. Lorsque j’étais adolescente, elle analysait mes looks. Elle me disait: «Ton ensemble est joli, mais ce serait encore plus beau avec tes autres chaussures.» Elle a un sens inné du style, et elle me l’a transmis. Chaque fois que j’ai une apparition télé, je choisis mon look pour me sentir belle, pour me sentir bien... et pour que ma mère soit fière de moi! (rires)

Tu es toi-même maman d’un garçon de 11 ans. A-t-il hérité de ta fibre artistique?

Oui, la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre! Mon fils a récemment joué dans une pièce de théâtre à l’école, une commedia dell’arte. Il s’exprimait bien, parlait fort, connaissait parfaitement son texte. J’étais aux anges! 

Quel est son prénom?

Noah... comme le personnage principal du film The Notebook (Les pages de notre amour)! Il s’agit de mon film préféré à vie, j’en connais toutes les répliques. Bien avant de tomber enceinte, alors que devenir mère était un projet lointain, je savais que si un jour je donnais naissance à un garçon, il se prénommerait Noah, comme le personnage de ce film que j’aime tant.

Ton personnage d’Audrey, dans STAT, est très apprécié du public pour son professionnalisme, sa droiture, sa discrétion. Partages-tu ces traits de caractère avec elle?

Son professionnalisme, sa droiture, ça me ressemble. Mais sa discrétion, pas du tout! Audrey ne parle pas de sa vie privée à ses collègues, tandis que moi, je suis un livre ouvert! Je m’intéresse aussi énormément aux personnes qui m’entourent. Laisse-moi dans une pièce avec des étrangers et, au bout d’une heure, je vais savoir qu’une telle se marie cet été, qu’un autre planifie un voyage, etc. J’adore les gens, et c’est en partie pour cette raison que j’aime autant mon métier!    

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EN ROUTE VERS UNE CARRIÈRE INTERNATIONALE...

La série L’enrôlé (The Recruit) connaît un beau succès sur Netflix au Canada et aux États-Unis. Et devinez qui joue dans la série? Samantha. Elle est méconnaissable dans la peau de la détenue toxicomane Ratchy. «Quand je passe une audition pour un film ou une série télé, je demande toujours à mon agente de m’envoyer les scènes d’audition et la description du personnage, sans plus. 

Je ne veux pas savoir pour qui j’auditionne ou pour quel projet, afin de me concentrer sur l’essentiel: partager ma vision du personnage. Je me suis donc présentée à une audition pour incarner une détenue toxicomane pour une production anglophone. En amont, je me suis renseignée sur les gens aux prises avec des problèmes de consommation. Un soir, en sortant d’un restaurant, j’ai même suivi un homme en situation d’itinérance, visiblement intoxiqué. Après une heure à l’observer, je me suis approchée de lui et je lui ai donné des sous. C’était ma façon de le remercier de m’avoir inspirée pour mon audition. 

Il faut croire que cette tactique a fonctionné, puisque j’ai décroché le rôle. C’est à ce moment que mon agente m’a révélé qu’il s’agissait d’une série américaine pour Netflix, réalisée par nul autre que Doug Liman, l’homme derrière tous les films d’espionnage de la série Jason Bourne.» 

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