Le chef de l'opposition à l'hôtel de ville de Québec s'inquiète de la situation de la violence dans Saint-Roch et questionne les actions de la police et de l'administration Marchand. La police réplique en révélant qu'elle a fait 23 arrestations depuis le début septembre.

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«Quand j'entends que Saint-Roch est rendu une scène de vente de drogue à ciel ouvert, je me demande : Où est la police? C'est à eux d'être présents et d'intervenir.»

Claude Villeneuve a fait cette sortie publique jeudi midi. Quelques heures plus tard, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a répliqué par voie de communiqué en révélant qu'elle a procédé à 23 arrestations depuis le 6 septembre, soit 10 pour trafic de stupéfiants, 11 pour possession simple et 2 pour possession dans le but d’en faire le trafic. 

«Proactif»

«Rappelons que le SPVQ est très proactif dans le secteur Saint-Roch. Il travaille étroitement avec ses partenaires, dont les intervenants du milieu, les autres services de la Ville ainsi que le CIUSSS», a indiqué le porte-parole du SPVQ, David Pelletier.

M. Villeneuve s'est ensuite réjoui que son intervention permette de lever le voile sur une information qui n'était pas communiquée aux citoyens.

Il blâmait aussi l'administration du maire Bruno Marchand, en lien avec le climat Saint-Roch. «On est très inquiets de la situation dans Saint-Roch. On a l'impression que l'administration actuelle littéralement est en train d'échapper Saint-Roch.»

La relance du quartier avait pourtant été saluée, mais les choses ont changé depuis, soutient-il. Les citoyens commencent à exprimer leur désarroi, des familles s'inquiètent et songent à déménager. 

Délaissé

Après un récent événement de violence en pleine rue, il a tenu à intervenir. Et selon lui, Lauberivière n'est pas l'unique responsable de ce climat. «Il y a un secteur qui est délaissé.»

Il souhaite que l'administration mette en place des actions. «Il y a de la violence et il faut agir rapidement.»

Les interventions en matière d'itinérance promises en campagne par l'équipe du maire se font toujours attendre, souligne-t-il.

Le conseiller du quartier et vice-président du comité exécutif, Pierre-Luc Lachance, a réagi jeudi sur sa page Facebook.

«Je constate moi aussi que tout le monde ne se sent plus aussi en sécurité que par le passé dans le quartier Saint-Roch. Ce n’est pas faute d’efforts, mais le résultat attendu n’est certainement pas celui qu’on souhaite. On doit ensemble trouver les actions à poser pour que tout le monde se sente à nouveau en sécurité.»

Il promet d'en discuter avec les citoyens lors de la prochaine séance du conseil de quartier, le 29 septembre.