SAAQ : «Je ne peux pas imaginer qu’il n’y a pas de solution de rechange»

Des Québécois sont déçus que plusieurs services de la SAAQ ne soient pas offerts pendant presque un mois. 

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En raison d’un virage numérique, il sera impossible de remplacer une plaque d’immatriculation ou d’immatriculer son véhicule, entre autres. 

C’est le cas de Céline Moore, qui souhaite faire remiser son véhicule. Après s’être butée à l’impossibilité de le faire en ligne, elle a décidé de contacter le service à la clientèle téléphonique de la SAAQ.

Elle a passé plusieurs heures au téléphone pour finalement se faire dire qu’elle devrait faire une demande le 20 février prochain, en espérant avoir un crédit pour le mois de février pour le remisage de son véhicule. 

Elle se dit très déçue de la planification de ce virage numérique. 

«On est en 2023, je ne peux pas imaginer que la SAAQ n’a pas pensé à une solution de rechange. Ce n’est pas une improvisation de faire une mise à jour d’un système comme celui-là», dit-elle. 

Elle estime aussi que le 20 février, il sera très difficile de contacter la SAAQ pour faire plusieurs transactions puisque beaucoup de Québécois seront dans la même situation. 

Même constat pour Pierre-Luc, qui planifiait ses vacances annuelles en famille avec son véhicule récréatif depuis plusieurs semaines.

Ses plans sont rapidement tombés à l’eau. 

«Lorsque j’ai voulu déremiser mon véhicule vendredi matin, j’ai réalisé que ce n’était plus possible de le faire, ni par téléphone, ni sur le web, ni en succursale», explique-t-il. «Malgré le fait que j’ai une plaque d’immatriculation valable, la SAAQ ne peut pas m’aider, je suis laissé à moi-même.» 

Ainsi, plusieurs Québécois devront attendre au 20 février pour leurs transactions.

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