Maripier Morin confie qu'elle n’aime pas toujours l’image qu’elle voit dans le miroir
Anne-Lovely Etienne
Depuis des années, Maripier Morin combat une obsession du corps parfait. «Je me trouvais grosse», a-t-elle candidement confié lors d’une entrevue au Journal de Montréal.
• À lire aussi: Maripier Morin lance sa propre collection de maillots de bain
• À lire aussi: Maripier Morin se confie sur son audition pour son rôle dans «La Faille»
L’animatrice et actrice, qui a réussi à remporter la deuxième position d’une compétition de fitness en bikini, l’hiver dernier, n’aime pas toujours l’image qu’elle voit dans le miroir, a-t-elle avoué mercredi, lorsque nous l’avons rencontrée au lancement de la chaussure d’entraînement HIIT TR de Reebok, dont elle est l’égérie.
Instagram
«Il y a de ça deux, trois ans, j’avais commencé à prendre la pilule pour régler mon acné et ça ne m’a pas fait. J’ai pris un genre de 20 lb, et c’est là que j’ai commencé à m’entraîner. Je regardais des comptes de fitness avant de m’endormir et je pleurais... Un moment donné, je me suis dit qu’il fallait que j’arrête! Il a fallu que je me désabonne à tous les comptes de fitness que je suivais sur Instagram. J’ai commencé à suivre des comptes de bouffe à la place. Je voulais me concentrer sur moi, parce que je n’étais plus à l’aise dans mon corps. Ce n’était pas seulement esthétique, mais surtout, je savais que je n’étais plus en forme. C’était un tout», relate-t-elle.
Trouver un équilibre
Pour celle qui a récemment posé en sous-vêtements pour la marque de lingerie Blush, ce cheminement vers l’estime de soi est un travail constant, jalonné d’obstacles.
«Vois-tu, la dernière fois que j’ai fait le shoot pour Blush, je ne m’étais pas entraînée et j’ai commencé mes règles, le matin même... J’étais gonflée de partout! Je me suis dit : oh, mon Dieu, je suis dégueu! Puis là, je me suis dit : vraiment pas! Je ne suis pas dégueulasse!», confie-t-elle, soulignant que nous sommes parfois notre pire ennemi.
Maripier Morin plaide également pour qu’on arrête de soumettre les femmes à la pression de ressembler à des «petites filles» toute leur vie.
«J’ai 33 ans, et il faut arrêter de penser que je vais avoir la silhouette d’une petite fille de 18 ans toute ma vie», fait-elle valoir.
Et elle n’a surtout pas envie de se priver d’une bonne bouffe. «J’aime bien manger! lance-t-elle. J’aime manger du pain, du fromage, prendre un verre de vin... Tout est une question de balance. Je suis heureuse avec ça. Manger, ça me rend heureuse.»