Rybakina décroche son premier titre majeur
Agence France Presse
La Kazakhe Elena Rybakina a remporté son premier titre majeur grâce à sa victoire contre la Tunisienne Ons Jabeur à Wimbledon, samedi.
Elle s'est imposée en trois manches de 3-6, 6-2 et 6-2.
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Rybakina, âgée de 23 ans, n'avait encore jamais dépassé les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem (Roland-Garros 2021).
Née à Moscou, elle apporte au Kazakhstan, dont elle a pris la nationalité en 2018, son premier titre majeur, hommes et femmes confondus.
En l'absence des joueuses russes et bélarusses, privés de Wimbledon en réaction à l'invasion de l'Ukraine, elle est allée au bout de son rêve. Cette finale avait pourtant mal débuté, la Tunisienne, numéro 2 mondiale, prenant le premier set 6-3 sans trembler le moins du monde.
Mais la 23e joueuse mondiale, qui promène son assurance depuis deux semaines sur les courts du All England Lawn Tennis Club, a su renverser la tendance et empocher les deux derniers sets 6-2, 6-2.
De retour de blessure et de pépins de santé qui ont entravé sa préparation sur l'herbe, elle a confié durant la quinzaine londonienne n'avoir rien à perdre et avoir abordé Wimbledon «plus détendue».
Son relâchement sur le terrain a eu raison successivement de Coco Vandeweghe, Bianca Andreescu (championne des Internationaux des États-Unis en 2019), puis Qinwen Zheng, Petra Martic, Ajla Tomljanovic, seule joueuse à lui avoir pris un set avant Jabeur samedi en finale, et Simona Halep, lauréate de 2019, en demi-finales.
«J’ai un don»
Sa grande taille (1,84 m) fait de son service une arme redoutable. «J'ai un don, avait-elle dit après sa victoire en huitièmes de finale contre Martic sur le Court N.1, où un de ses services a été enregistré à 196 km/h.
Lors des six matchs qui l'ont menée en finale, Rybakina avait servi 49 as et le pourcentage de ses services gagnants sur première balle était à 51%.
«Je ne me compare jamais à quelqu'un d'autre. Je sais que j'ai ce don. Je suis grande et je joue vraiment vite. Sans effort. Sans avoir besoin de travailler dans la salle de gym. C'est mon arme, alors j'essaie de m'en servir le plus possible», explique Rybakina.