Roy félicite Fleury pour ses 500 victoires
Agence QMI
Le légendaire Patrick Roy s’est montré très heureux de voir un troisième Québécois, soit Marc-André Fleury, dans le club sélect des gardiens ayant remporté 500 victoires en saison régulière dans la Ligue nationale de hockey.
«C’est vraiment un bel accomplissement pour lui», a commenté l’entraîneur-chef et directeur général des Remparts de Québec, vendredi, dans une entrevue accordée au journaliste Stéphane Turcot, du réseau TVA.
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Rappelons que Fleury, des Blackhawks de Chicago, a rejoint Martin Brodeur et Roy de façon spectaculaire en blanchissant le Canadien de Montréal, jeudi soir, au Centre Bell.
«J’ai toujours admiré sa passion et il a toujours dégagé un plaisir de jouer, a ajouté Roy, à propos de Fleury, à qui il a aussi envoyé un message personnel. Victoire ou défaite, on dirait qu’il a le sourire au visage. Il semble avoir une belle attitude et je suis donc vraiment content pour lui. C’est plaisant de voir un Québécois réussir comme ça.»
Mis devant le fait qu’il jouait pour sa part à l’époque des matchs nuls dans la LNH, le célèbre gardien, avec classe, n’a pas voulu diminuer l’exploit de Fleury. Au contraire.
«On joue dans nos époques et Marc-André fait ce qu’il a à faire. Une chose est claire : il faut que tu sois en santé, que tu joues des matchs et que tu performes bien [pour obtenir 500 victoires]», a expliqué Roy.
Gagner en séries
Toujours au deuxième rang de l’histoire derrière Brodeur (691), Roy devine que Fleury pourrait un jour dépasser ses 551 victoires. L’ancien gardien du Canadien et de l’Avalanche du Colorado demeure toutefois le meneur incontesté pour le nombre de gains en séries, avec 151. Il compte d’ailleurs quatre bagues de la Coupe Stanley.
«Pour moi, mes victoires en séries éliminatoires vont toujours avoir un cachet particulier, a avoué Roy. Quand on est jeune et qu’on regarde les matchs à la télévision, on rêve d’être en finale de la Coupe Stanley.»
Dans le cas de Fleury, trois fois vainqueur du plus précieux des trophées, ses 90 victoires en séries le placent au quatrième échelon, derrière Roy, Brodeur (113) et Grant Fuhr (92). Et en séries, peut-on ajouter, il n’y a pas de matchs nuls.