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Culture

Rosalie Taillefer s’ouvre sur son futur rôle de maman

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Carolyn Richard

2023-05-16T14:00:00Z
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Pour Marie-Josée Taillefer et René Simard, la vie de famille a toujours constitué une grande richesse et l’essence même de leur bonheur. Aujourd’hui, ils savourent leur rôle de grands-parents auprès de la petite Chloé. Avec Rosalie qui attend son premier enfant et Olivier qui en aura un deuxième, c’est toute la famille qui s’en réjouit...

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Marie-Josée, ta famille semble toujours nager dans le bonheur, mais c’est encore plus vrai ces temps-ci, n’est-ce pas?

Marie-Josée: Oui, vraiment! Ma belle Rosalie est enceinte de son premier enfant et notre fils, Olivier, et Alexe, sa conjointe, attendent leur deuxième. C’est extraordinaire! Évidemment, ces deux annonces sont une grande source de bonheur pour toute la famille. Disons que je pleure souvent de joie, ces jours-ci. (rires)

Rosalie, comment se déroule ta grossesse jusqu’à présent?

Rosalie: Je suis rendue à 23 semaines et ça se passe bien. J’ai ressenti beaucoup de fatigue et quelques nausées dans le premier trimestre, mais là, ça va bien. Ma bedaine a gonflé très vite. (rires)

Bruno Petrozza
Bruno Petrozza

Cela faisait-il longtemps que tu désirais fonder une famille avec ton amoureux?

R.: Oui, j’y pensais. J’ai 31 ans, et ça fait 10 ans que je suis en couple avec Gabriel. On aurait voulu se marier d’abord, mais ça coûte cher, et la pandémie a compliqué nos plans. On a décidé d’attendre pour le mariage et on s’est plutôt concentrés sur le projet de fonder notre famille.

Est-ce que ç’a été long avant que tu tombes enceinte?

R.: Pas du tout. On a commencé à essayer en octobre et, deux mois plus tard, j’étais enceinte. Je m’étais toutefois préparée mentalement à ce que ça puisse être long. Une de mes amies a attendu cinq ans avant que ça fonctionne pour elle. Je nous trouve vraiment chanceux.

M.-J.: On sait à quel point ça peut parfois être difficile, alors on l’apprécie encore plus. Rosalie et ma belle-fille, Alexe, accoucheront à un mois d’intervalle. Ce sera vraiment une période remplie de joie.

Rosalie, as-tu été originale dans ta façon de l’annoncer à ton chum et à ta famille?

R.: J’étais avec mon chum quand j’ai passé les tests, alors il n’a pas eu de surprise. Mais pour l’annoncer à ma mère, ç’a été autre chose...

Marie-Josée, savais-tu que Rosalie et Gabriel essayaient d’avoir un enfant?

M.-J.: Oui, elle nous avait dit que c’était son souhait. René et moi étions donc au courant qu’elle voulait un premier enfant. Je me doutais un peu qu’elle était enceinte, car elle ne filait pas trop. Elle avait l’estomac fragile, mais je n’osais rien dire. Comme mère, j’essayais le plus possible de rester discrète et respectueuse de leur vie et, surtout, je ne voulais pas qu’elle ait de la peine si ça ne se passait pas bien.

Comment la nouvelle vous a-t-elle été annoncée, alors?

M.-J.: Rosalie me l’a annoncé au téléphone! Bon, sur le coup, j’ai trouvé que c’était une belle nouvelle, mais je n’ai pas pu prendre ma fille dans mes bras et pleurer de joie avec elle.

R.: (Rires) Mais c’est parce que j’étais trop excitée! Dès que j’ai su que c’était positif, je voulais vous l’annoncer. En voyant le résultat du test, je me suis exclamée devant mon chum: «Faut que je le dise à ma mère, faut que je le dise à ma mère!» Pour voir sa réaction, j’ai fait un appel vidéo à ma belle-soeur, car elle, mon frère et leur petite Chloé habitent chez mes parents le temps que leur maison soit construite. C’est bien tombé, puisque mon père était aussi à la maison.

M.-J.: Comme Alexe est aussi malentendante, elle ne comprenait pas ce que Rosalie lui disait. Rosalie a donc parlé plus fort, et c’est là qu’on l’a entendue dire qu’elle était enceinte. Je n’étais pas devant l’écran du téléphone, alors je n’ai pas vu sa réaction et elle n’a pas vu la mienne!

R.: (Elle se tourne vers sa mère et sourit.) Finalement, maman, c’était pas mal raté, mon annonce...

M.-J.: Pas mal, oui! (éclat de rire) Une chance que vous soyez tout de suite venus à la maison pour que je puisse te serrer dans mes bras.

Et René, quelle a été sa réaction?

R.: Mon père s’était préparé, il avait pleuré de joie tout seul avant que je dise quoi que ce soit. Il disait même à ma mère qu’il était sûr que j’étais enceinte... et il avait raison. En fait, j’avais passé un premier test le 24 décembre, qui s’était révélé faussement négatif. On était tous ensemble à Noël et j’étais enceinte, mais personne ne le savait, sauf peut-être mon père, qui s’en doutait. 

Marie-Josée, René et toi êtes devenus grands-parents de Chloé par ton fils, Olivier, et sa conjointe, Alexe. Est-ce que le sentiment est différent quand c’est ta propre fille qui porte un bébé?

M.-J.: Pour Olivier, c’était très spécial, parce que c’était le premier bébé. Mais cette fois-ci l’est tout autant parce que c’est ma fille. C’est comme le prolongement de moi-même, même si je suis très proche d’Alexe et qu’on est très liées toutes les deux. Et Rosalie vit bien ça, elle me ressemble beaucoup du temps où j’étais enceinte.

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Bruno Petrozza
Bruno Petrozza

Rosalie, tu sembles prête à vivre cette nouvelle étape de ta vie.

R.: Oui, vraiment. Je ne suis pas une personne stressée dans la vie, j’en vois autour de moi qui font de l’angoisse dans leur nouveau rôle de parent, mais ma façon d’aborder ça, c’est dans le calme.

Quel genre de mère penses-tu devenir?

R.: Je pense que je serai une mère très attentionnée qui va bien écouter son enfant sans lui mettre de pression dans la vie. Je vais aussi tenter de lui faire développer sa créativité sans toutefois forcer les choses. 

M.-J.: Enceinte, j’étais pas mal comme ça, moi aussi. Je vois que Rosalie a une belle confiance en la vie et, ce que je trouve beau par-dessus tout, c’est qu’elle ne sait pas encore à quel point elle va aimer cet enfant-là. Elle sera une maman extraordinaire, car elle est très sensible, ouverte et a un bon sens du discernement. Je vois à quel point elle est bien avec son amoureux. Je suis si émue face à tout ça. Voir aujourd’hui mes enfants qui sont bien dans leur vie, qui sont heureux en couple et qui bâtissent leur famille dans un climat d’amour, c’est tout un cadeau pour René et moi. 

Rosalie, le risque que ton enfant soit atteint de surdité est-il élevé?

R.: Mon bébé a 50 % de chances de l’être, mais je ne vais pas stresser avec ça. À sa naissance, il y aura un dépistage néo-natal pour vérifier son audition. Si jamais il est malentendant, on saura quoi faire. J’ai quand même grandi dans une famille qui connaît très bien les problématiques liées à la surdité: les malentendants sont majoritaires, chez nous. (rires)

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Après 10 ans avec Gabriel, as-tu hâte de le découvrir en papa?

R.: Tellement! Juste d’imaginer mon chum avec notre enfant dans ses bras, j’en ai des frissons. J’ai vraiment hâte!

Qu’est-ce que tes parents t’ont inculqué que tu désires à ton tour donner à tes enfants?

R.: Mon frère et moi avons grandi dans un beau climat sécurisant et n’avons manqué de rien. Ce sera important pour moi de transmettre la même chose à mes enfants. Je souhaite bâtir notre cocon familial. Gabriel et moi avons acheté notre maison et on a fait plusieurs rénos. Je pense que je n’aurais pas voulu d’enfants avant d’avoir mis sur pied notre nid. Je voulais mon lieu à moi avec de la sécurité, du confort et beaucoup d’amour, car c’est ce que j’ai eu.

M.-J.: C’est ce que j’avais reçu de mes parents aussi. Voir Rosalie et Olivier bâtir ça pour leurs enfants à leur tour, je les admire et je suis fière d’eux.

R.: Même si je veux réussir mon cocon familial, je vais aussi continuer de m’épanouir en tant que femme, car je ne veux pas seulement vivre mon rôle de mère.

Bruno Petrozza
Bruno Petrozza

Comment vous décrirais-tu, René et toi, dans votre rôle de grands-parents?

M.-J.: Ce qu’on vit depuis deux ans avec notre petite Chloé nous replonge vraiment dans le temps où on est devenus parents. C’est comme faire du vélo, ça ne se perd pas. On est fous d’elle, elle nous ramène dans le moment présent et on est prêts à tout pour la faire rire. On est déjà complètement gagas avec une, et il y en aura trois dans quelques mois.

Cette année, pour la fête des Mères, ça fêtera en grand dans votre famille?

R.: Oui, la fête des Mères, ça va se passer chez moi avec nos familles, et ce sera le grand dévoilement des sexes de nos bébés. J’ai l’impression que je porte un garçon et mon chum croit que c’est une fille... les paris sont lancés.

M.-J.: Je pense aussi que c’est un garçon. Ces bébés-là ne sont pas encore nés que mes émotions sont à leur comble; je suis déjà fatiguée. (rires)

Bruno Petrozza
Bruno Petrozza

Marie-Josée, seras-tu présente lors de l’accouchement?

M.-J.: Je ne sais pas encore, mais ma mère était avec moi quand j’ai accouché. Disons qu’avec Rosalie, je ne veux pas m’imposer; c’est elle et son chum qui décideront.

R.: Ce que j’entends ici, maman, c’est que tu veux être là! (rires)

M.-J.: En tout cas, si je ne suis pas dans la salle avec toi, je te garantis que je ne serai pas très loin!

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