Rongés par l’angoisse en attendant leurs proches ukrainiens
TVA Nouvelles
Une Québécoise d’origine ukrainienne est rongée par l’angoisse en attendant ses proches qui ont entrepris, dimanche, un périple de 300 km pour fuir la guerre.
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Les deux cousines de Nataliya Vinitska et leurs trois enfants de 18 mois, 6 et 8 ans se sont d’abord rendus à la frontière ukrainienne en voiture avant d’entamer une marche d’une dizaine de kilomètres.
«Il faisait, je crois, 0, moins 2, chaussée très glissante. Avec des enfants dans les bras, un 10 kilomètres peut être très, très, très long», rapporte Nataliya Vinitska.
De l'autre côté, une voiture les attendait. Une famille polonaise les a accueillis.
Maintenant, Nataliya attend impatiemment de savoir quand et comment ses proches pourront arriver au Canada.
«La difficulté, c'est que certains enfants n’ont pas de passeport, donc on est en attente de la politique du gouvernement fédéral, à savoir ce qui arrive dans ces cas-là», explique-t-elle.
Malgré les délais et l’inquiétude, elle demeure tout de même optimiste.
«Je serais même prête à leur payer le billet d'avion pour la semaine prochaine. Mais on ne comprend pas sous quelles conditions ils vont être capables de rentrer dans le pays», dit-elle.
En attendant, les chambres pour accueillir les membres de sa famille sont prêtes et n’attendent que leurs nouveaux occupants.