Marino 11 ans plus tard
Jessica Lapinski
Onze années s’étaient écoulées depuis la dernière présence de Rebecca Marino dans le grand tableau de Roland-Garros. Mais aidée par son redoutable service, la Canadienne a mis fin à la disette, vendredi, en remportant aisément son troisième match de qualifications.
Actuellement 116e sur l’échiquier de la WTA, la joueuse originaire de la Colombie-Britannique a présenté le jeu digne d’une fille du top 50, déclassant 6-2 et 6-0 l’Australienne Seone Mendez.
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Cette dernière, classée 223e, paraissait lasse d’entendre siffler près de ses oreilles les puissants services de Marino. À quelques reprises en fin de match, Mendez a levé les yeux en signe de découragement.
Devant Andreescu
Une scène qui semblait régaler Bianca Andreescu, venue encourager sa compatriote sur le petit court 7, à quelques jours de sa propre rentrée dans le tournoi face à la Belge Ysaline Bonaventure.
Certes, ces 11 ans ne sont pas que le fruit d’insuccès sur l’ocre de Paris pour Marino.
L’ex-38e mondiale a mis sa carrière sur pause pendant cinq ans afin de soigner des problèmes d’anxiété.
Le troisième tour
D’ailleurs, même si les surfaces dures conviennent mieux à son jeu tout en puissance, c’est à Paris que la joueuse de 6 pi 1 po a connu son plus beau parcours dans un tournoi majeur. En 2011, alors âgée de 20 ans, elle avait atteint le troisième tour.
Le tirage au sort a donné peu de répit à certaines qualifiées, qui risquaient de tomber sur l’ultra-favorite à Paris, la Polonaise Iga Swiatek, numéro 1 mondiale.
Marino aurait aussi pu devoir se mesurer à son amie Andreescu (72e), mais elle fera finalement face à l’Américaine Cori Gauff, 18e tête de série.
Certes, ce ne sera pas facile pour la Canadienne... ni pour les balles qui risquent d’être malmenées dans ce duel de cogneuses.