Rocket: un vent de folie souffle à Laval
Mathieu Boulay
Le Rocket de Laval est assuré de jouer devant une Place Bell remplie au maximum de sa capacité pour la finale de l’Association de l’Est de la Ligue américaine.
Une indication qu’il y a une frénésie autour du club-école du Canadien.
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Les billets pour les rencontres #3, #4 et #5 se sont envolés en quelques heures seulement. À défaut du Canadien qui est éliminé depuis le mois d’avril, les amateurs ont décidé de se ranger derrière le Rocket qui offre un bon spectacle depuis le début des séries.
Bien sûr, les joueurs et l’entraîneur-chef Jean-François Houle ressentent l’engouement autour de l’équipe.
«Depuis le début des séries, nous avons eu de très bonnes foules, a mentionné Houle lors de son point de presse. C’est quelque chose que nous avons parlé à nos joueurs et ils le savent.
«Il faut savoir gérer nos émotions surtout lorsque la foule embarque dedans. Il ne faut pas être indisciplinés. Il faut savoir demeurer terre à terre après une victoire ou un gros but.»
De l’émotion partout
Chez les joueurs, ils sentent une effervescence sur, mais aussi à l’extérieur de la patinoire.
«L’émotion, on la sent partout, a mentionné Danick Martel. Même nos voisins sont venus me voir pour nous féliciter. Ils nous suivent, mais ce ne sont pas des gens qui suivent le hockey habituellement.
«Ils supportent une équipe de la ville. Ils supportent une équipe qui est à côté de chez eux. On sent le support, ça c’est certain.»
Son coéquipier Alex Belzile abonde dans le même sens.
«C’est plaisant. C’est ma quatrième saison avec le Rocket et c’est la première fois que nous avons la chance de faire les séries. C’est vraiment spécial de jouer ici. Les gens connaissent leur hockey et ils encouragent dans les bons moments..
«Ils savent ce qui se passe. Ailleurs, c’est un peu différent. On est vraiment privilégiés. C’est vraiment spécial ce qui est en train de se passer avec le Rocket.»