Rien n’est simple chez les Sénateurs
Agence QMI
Le retour au boulot ne s’est pas très bien passé pour les Sénateurs d’Ottawa, lundi, mais les membres de l’organisation tiennent à persévérer dans ce qui ressemble à un véritable parcours du combattant.
Ayant retrouvé huit de ses 10 hockeyeurs qui étaient aux prises avec la COVID-19 – Drake Batherson et Nikita Zaitsev le sont toujours -, le club de l’instructeur-chef D.J. Smith s’est au moins très bien défendu devant l’Avalanche du Colorado. D’ailleurs, le tour du chapeau de Zach Sanford l’avait placé en bonne position pour causer une surprise. En avance 5 à 4 avec une quinzaine de minutes à écouler au troisième vingt, les «Sens» ont toutefois vu leurs rivaux inscrire trois filets consécutifs, incluant celui de la victoire avec 1 min 33 s au cadran, pour filer vers un gain de 7 à 5.
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Derniers de la section Atlantique avec neuf points et un calendrier contingenté qui pointe à l’horizon puisque trois de ses matchs ont dû être reportés, Ottawa a beaucoup de pain sur la planche et aurait plusieurs raisons de se décourager, mais vaut mieux garder la tête haute.
«Les gars ont effectué le meilleur travail possible afin de demeurer suffisamment en forme pour jouer. Nous avons essayé d’utiliser nos patins le plus efficacement que nous le pouvions et maintenant, on veut seulement revenir ensemble en tant que groupe, a expliqué le pivot Josh Norris avant l’affrontement de lundi, selon le quotidien «Ottawa Sun».
«Pour être franc avec vous, la pause a été bonne pour nous mentalement. On a simplement remis les compteurs à zéro pour se reconcentrer. Nous voulons sortir de cela et connaître un départ supérieur afin de poursuivre cette saison.»
Sentiment de déjà-vu
Toutefois, la vie est compliquée pour les Sénateurs, particulièrement à l’extérieur de la glace. À cause de leurs récents ennuis, ils ont dû amorcer leur périple dans l’Ouest américain sous les mesures de confinement auxquelles ils avaient été soumis l’an dernier. Ainsi, les joueurs et les entraîneurs se sont retrouvés dans une bulle afin de restreindre leurs contacts avec l’extérieur.
Conséquemment, les repas sont consommés à l’hôtel, que ce soit en groupe (au sein de l’équipe) ou en commande pour emporter. Les membres de la formation ne peuvent quitter l’établissement où ils logent, sauf pour prendre un peu d’air frais. Il n’est pas question de se rendre de l’autre côté de la rue pour prendre un verre. Tel que convenu par l’organisation, la Ligue nationale et l’Association des joueurs, il en sera ainsi jusqu’au moment où la situation sera considérée maîtrisée.
«On continuera de suivre les protocoles de la ligue et du syndicat avant que tout le monde soit à 100 % et que le tout soit revenu à la normale. Nous ferons ce qu’ils nous demanderont de faire, ce qui inclut de rester à l’intérieur et d’uniquement se côtoyer», a commenté Smith.
Les Sénateurs poursuivront leur voyage en visitant les Sharks de San Jose, mercredi. Par la suite, des escales chez les Ducks d’Anaheim et les Kings de Los Angeles sont prévues vendredi et samedi.