Revivez les plus beaux moments avec les animaux à Un zoo pas comme les autres
Samuel Pradier
Depuis cinq saisons, Émilie Ferland et Clifford Miller nous font découvrir les coulisses du Miller Zoo, de la construction des habitats des animaux à leurs façons de les stimuler pour qu’ils soient le plus heureux possible. Pour la dernière, Un zoo pas comme les autres présentera les plus beaux moments vécus avec les animaux. Émilie a accepté de faire un petit bilan de saison avec nous.
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Cette cinquième saison d’Un zoo pas comme les autres a permis à Émilie et Cliff de réaliser un rêve qu’ils caressaient depuis leur première rencontre: faire un safari en Afrique. «On avait déjà prévu de partir en 2020. En 2018, on avait décidé de prévoir nos affaires pour pouvoir réaliser notre rêve, car c’est un voyage très dispendieux qui demande beaucoup de préparation. Mais comme la pandémie est arrivée, on n’a pas pu partir.» En voyant que la situation liée à la covid commençait à revenir à la normale, le duo a décidé de relancer son projet. «Les gens de la production savaient qu’on avait ce projet en tête. Ils nous ont donc proposé de venir avec nous et d’organiser le voyage conjointement.»
Émilie, Cliff, Lloyd et Émilie se sont d’abord envolés pour l’Ouganda, où ils ont rencontré des gorilles sauvages dans leur environnement naturel. Ils sont ensuite allés au Kenya pour admirer diverses espèces au naturel, de jour comme de nuit. «C’était une super expérience, admet Émilie Ferland. C’est tellement inspirant pour nous! Ça va nous aider à toujours offrir à nos animaux de meilleurs habitats qui se rapprochent le plus de ceux qu’ils auraient à l’état sauvage.»
Découvrir des animaux qui font partie de nombreuses espèces menacées, dont certaines sont sur le bord de l’extinction, leur a fait réaliser beaucoup de choses. «Ça nous a fait tomber encore plus en amour avec les animaux. On écoute plein d’émissions ou de films comme Le roi Lion, mais là, on était sur place, on les voyait pour vrai. C’est assez impressionnant. On imagine ça beau et grandiose, mais ce n’est jamais aussi beau que lorsqu’on le voit sur place.»
DE RICHES ENSEIGNEMENTS
Le contact avec les populations locales leur a aussi fait comprendre l’importance de leur travail de conservation et d’information. «C’était intéressant d’échanger avec les gens qui travaillent sur place. S’il y a des safaris et que certaines espèces existent encore, c’est parce que de gros moyens de conservation sont mis en œuvre et que les rangers font un beau travail de communication.»
C’est la même chose au Miller Zoo. «On sait qu’on fait de l’éducation et qu’on donne de l’information aux gens, mais on se demande parfois jusqu’à quel point ça fait une différence. Là-bas, quand on est sur le terrain, on comprend l’importance de l’éducation et l’impact que cela peut avoir. Comme les gens locaux ont appris à connaître les animaux et que les touristes aiment leur expérience, ça leur a rapporté beaucoup d’argent. Ça leur a permis notamment de construire des écoles et des équipements. Les habitants sont ensuite encore plus respectueux des animaux. Tout ça montre qu’il peut y avoir un bel impact.»
BILAN DE SAISON
Beaucoup de choses se sont passées depuis le début de la diffusion d’Un zoo pas comme les autres. «Ça nous a vraiment permis de nous faire connaître et ça a fait que les gens ont pu mieux comprendre les dessous d’une institution zoologique. On a été très transparents dès le départ. On n’a pas hésité à montrer nos bons comme nos mauvais coups, les hauts et les bas qu’on vit. Je pense que les gens ont pu se reconnaître à travers nous. On est des passionnés qui sont partis de zéro et on a grandi au fil de notre parcours. On a été vulnérables là-dedans. Ça ne va pas toujours bien, mais ça finit toujours par aboutir.»
La popularité de l’émission, et par conséquent, du Miller Zoo, leur a aussi permis de continuer à s’agrandir. «On a maintenant une grande équipe qui nous complète: la charge de travail est mieux répartie. On veut continuer de s’améliorer et on a besoin d’être bien entourés pour y arriver. C’est aussi pour ça qu’on voulait que des employés apparaissent dans l’émission, parce qu’ils sont maintenant aussi responsables de notre succès que nous à nos débuts.»
Le commentaire qui touche le plus Émilie, c’est lorsque les gens lui disent qu’ils passent de beaux moments en famille en regardant l’émission. «On ne réalise pas qu’on peut avoir cet impact-là. L’équipe de production vient tourner, elle nous suit dans nos tâches, mais pour nous, c’est notre travail au quotidien. Au-delà du fait qu’on sensibilise les gens et qu’on leur fait connaître les animaux, il y a aussi le fait que des familles passent de beaux moments ensemble en regardant la série.»
ANIMAUX COUPS DE CŒUR
Émilie Ferland a du mal à nommer un animal coup de cœur. «Je suis comme une mère avec ses enfants: j’ai un lien différent avec chacun d’eux. Je ne peux pas dire que j’en aime un plus que l’autre.» Mais s’il y a une espèce qu’elle affectionne particulièrement, c’est bien le loup. «Ce sont les animaux avec lesquels je connecte le plus. Je les adore. Ce sont des animaux qui vivent en meute et c’est possible de tisser des liens très forts avec eux. Mais j’aime aussi mes ours, mon orignal...»
Lors de son voyage en Afrique, ce sont d’autres espèces qui l’ont impressionnée, dont le rhinocéros noir et les gorilles. «Le rhinocéros noir est une espèce très agressive envers les humains, mais lui, il était super relax. Il est comme ça aujourd’hui en raison de sa condition physique. Il s’est attaché aux humains parce qu’ils ont été bons avec lui. C’est démontré que les animaux sauvages qui n’ont pas été habitués à l’humain, s’ils se font aider, ils s’en rendent compte et deviennent reconnaissants. Et les gorilles nous ont fait tout un spectacle! Les bébés jouaient près de nous. Ils sont super accueillants. Il y a une douceur qui émane de ces animaux qui sont gros et forts. C’était un moment indescriptible!»