Revivez le spectacle de Star Académie au Centre Bell en images

Ils nous avaient donné rendez-vous dans 10 ans en 2003. 20 ans plus tard, à l’initiative de Suzie Villeneuve, les 14 ex-académiciens de la toute première mouture de Star Académie se sont offerts, vendredi soir, leur 15^e Centre Bell, le premier en 20 ans, au très grand plaisir des spectateurs conviés à ce conventum. 

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La soirée s’est ouverte dans un élan de nostalgie alors que les écrans présentaient le moment où les académiciens ont appris qu’ils étaient choisis pour faire partie de l’émission. Après l’énumération des noms de chacun, comme un compte à rebours de plus en plus trépidant, les premières notes de Place des grands hommes, la chanson avec laquelle les académiciens avaient conclu leur dernière variété, ont résonné haut et fort. Et quand le premier duo s’est présenté sur la scène pour le premier couplet; la folie s’est emparée de l’amphithéâtre, plein à craquer, qui criait son bonheur de les retrouver.

Certains académiciens ont traversé l’arche installée au centre de la scène, comme ils le faisaient du temps des galas du dimanche, d’autres sont apparus dans les gradins, ont descendu les escaliers puis traversé tout le parterre pour regagner la scène.

«Même si ça fait 20 ans, ça vous tente-tu encore que je vous amène chez nous?» a rapidement lancé le premier lauréat québécois du télé-crochet, Wilfred LeBoutillier, avant d’offrir sa chanson Amène-toi chez nous, sous les bruyants applaudissements des 20 000 spectateurs réunis bien au chaud dans l’antre du Centre Bell.

Chantant à tue-tête une bonne partie de la soirée, les fans de la première heure ont bien sûr pu apprécier quelques-uns des titres figurant sur l’album enregistré à l’académie de Sainte-Adèle, certifiés cinq fois platine, comme Je vais changer le monde (Jean-François Bastien), Tout petit la planète (Élyse Robineault) ou encore Je vais t’aimer, par Suzie Villeneuve, et Quand tout ça sera fini, par sa jumelle Annie Villeneuve. Cette dernière a aussi offert ses succès Tomber à l’eau et Un ange qui passe, qui a été vivement accueilli par l’assistance, émouvant aux larmes son interprète.

Wilfred et Marie-Mai ont eux aussi eu les joues mouillées, vendredi, vers la fin de ce conventum qui avait des allures de karaoké à grand déploiement tant les gens chantaient le répertoire proposé.

D’ailleurs, si Émily Bégin peut se targuer d’avoir fait danser tout l’aréna avec ses reprises de Laissez-moi danser, Danser danser et Bad Romance, Marie-Mai, le bébé de l’académie qui n’avait que 18 ans en 2003, a quant à elle frappé dans le mille avec ses tubes C’est moi, Chante, Encore une nuit et Sans cri ni haine.

«Du rêve à la réalité»

Le spectacle d’environ deux heures avec entracte et quelques longueurs a aussi été l’hôte d’un hommage à Karl Tremblay, où Dave et Suzie ont repris la chanson Sur mon épaule des Cowboys Fringuants, tandis que la productrice et maître d’œuvre des premiers Star Académie, Julie Snyder – celle qui a importé le télé-crochet de la France –, a fait une visite surprise au retour de la pause.

Chapeau à la scénographie, qui était «comme dans le temps», avec le même genre de modules et le même genre de structure échafaudée sur plusieurs paliers, sur lesquels les académiciens et danseuses de la troupe Danse Mode-Action s’y sont déplacés entre et pendant les numéros.

Les 14 académiciens s’arrêteront au Centre Vidéotron le 19 janvier prochain.

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