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L'article provient de Le Journal de Montréal

Le couvre-feu, une pilule dure à avaler

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Photo portrait de Olivier Faucher

Olivier Faucher

2021-12-31T00:39:57Z
2021-12-31T04:17:55Z
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Le retour du couvre-feu passe difficilement chez les Québécois, qui sont plusieurs à douter de son efficacité réelle pour lutter contre la pandémie.

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« Je ne m’attendais pas à cette mesure-là à ce moment-ci avec le vaccin. Ça me surprend », explique Martin Paquette, 28 ans, qui aurait préféré des restrictions supplémentaires visant les non-vaccinés.

« Il n’y a aucun autre pays en ce moment qui utilise cette stratégie », soutient son ami, Justin Boisvert, qui croit que la mesure n’a pas fait ses preuves scientifiquement.

La majorité des passants croisés hier à Montréal par Le Journal étaient contre l’imposition du deuxième couvre-feu depuis le début de la pandémie. 

Néanmoins, plusieurs experts à qui nous avons parlé croient que ce n’est pas une mauvaise idée.

« Fausse bonne idée »

Le couvre-feu est une « fausse bonne idée » pour lutter contre le variant, croit pour sa part Pierre Laforgue, qui est serveur dans un restaurant. « Pour moi depuis le début on aurait dû tout fermer d’un coup quitte à faire chialer tout le monde », croit-il.

Pour Léna d’Ostie-Racine, le retour du couvre-feu est un exemple que la CAQ ne suit pas suffisamment une approche basée sur des données probantes. 

« Je trouve que c’est possible d’être dehors et d’être en sécurité. Je trouve que ce n’est pas responsabiliser les gens par rapport à la transmission. »

Si c’est justifié

« Si c’est justifié et pour garder la situation stable, ça nous dérange pas. On veut le bien pour tout le monde », pense de son côté Khadija Arzag, qui est éducatrice en service de garde.

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