Fin du masque à l’école: entre enthousiasme et réticence

Même si l’espoir de ne plus avoir à porter le masque dans les écoles est sur toutes les lèvres, certains sont réticents à le délaisser dès maintenant.

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La plupart des jeunes ainsi que leurs parents sont enthousiastes face à la possibilité que le couvre-visage ne soit bientôt plus obligatoire dans les établissements scolaires.

«C'est sûr que c'est une bonne nouvelle, parce qu'on a toujours un peu de problèmes à respirer avec la climatisation à l'école», déclare un étudiant interviewé à la sortie de l’école.

Cependant, plusieurs acteurs du milieu appréhendent les effets qui pourraient accompagner la fin de cette mesure. 

«Dans un contexte pandémique où il y a des variants et des sous-variants (...) je pense qu'il est normal que les gens s'inquiètent, d'autant plus qu'on ne sait pas toujours sur quoi s'appuie la direction de la Santé publique ou le gouvernement, pour prendre leurs décisions», soutient Sylvain Malette, président de la Fédération autonome de l'enseignement.

Selon Benoit Barbeau, professeur au département des sciences biologiques de l’UQAM, l’important est d’y aller graduellement avec le retrait des mesures sanitaires. 

«Le gouvernement et la Santé publique devront être aux aguets pour s'assurer que ça ne mène pas à un trop grand nombre d'éclosions ou d'absentéisme dans les établissements scolaires», dit-il.

Par courriel, la Santé publique se veut rassurante. Elle explique que le risque est calculé et qu'elle sera en mesure de maîtriser la situation s'il y a une augmentation des hospitalisations.