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Culture

Rencontrez le jeune comédien qui reprend le rôle de Monsieur Émile dans la comédie musicale Le matou

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Nathalie Slight

2024-08-11T10:00:00Z
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Les moments parfaits, 5e rang, et maintenant, la comédie musicale Le Matou... Eliot Dupras multiplie les expériences sur scène et sur les plateaux de tournage. Pas surprenant qu’il soit choisi pour camper différents personnages, puisqu’à seulement neuf ans, il fait déjà preuve d’une belle maturité. Curieux et volubile, il possède une personnalité à l’opposé des rôles de garçon mal élevé qu’on lui confie habituellement.

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Eliot, comment as-tu commencé ta carrière de comédien?

Mon frère, Alex, est plus âgé que moi, et il a commencé à faire de la télé. Des fois, j’allais le voir sur des plateaux de tournage, et je trouvais que ça avait l’air le fun. J’ai demandé à mes parents de faire de la télé moi aussi. J’ai commencé par des shootings photo à l’âge de quatre ans, et j’ai vraiment aimé ça. C’est aussi vers cet âge-là que j’ai décroché ma première publicité à la télévision.

Tes parents font-ils partie du milieu artistique?

Non, pas du tout! Ils travaillent tous les deux pour le gouvernement. Ma grand-mère paternelle est une ancienne chanteuse. C’est peut-être d’elle que mon frère et moi, on tient notre côté artistique.

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Quel a été ton plus gros rôle à la télévision jusqu’à présent?

Zachary, dans 5e rang. C’était un petit gars mal élevé, qui sacrait, chose que je ne fais pas dans la vraie vie! (rires) Frédéric Millaire Zouvi, qui incarnait mon frère, était très gentil avec moi, et tout le monde sur le plateau aussi. C’était le fun, parce qu’il y avait des animaux sur le tournage de 5e rang. Un moment donné, on était dans un enclos, et j’ai touché à une clôture sans savoir qu’elle était électrifiée. J’ai eu un petit choc, ça m’a pas mal surpris! (rires)

Tu habites à Gatineau... Tes parents doivent faire beaucoup de route pour t’accompagner lors des tournages!

Oui, vraiment. En partant de chez moi, ça prend deux heures pour se rendre à Montréal, puis deux autres heures pour revenir. Des fois, ça nous arrive de faire toute cette route pour une audition qui dure seulement cinq minutes! J’ai vraiment de bons parents, parce qu’ils font tout ça pour mon frère et moi.

Qui t’accompagne sur les plateaux de tournage?

Quand j’étais petit, c’était mes grands-parents. Maintenant, c’est davantage mon père ou ma mère. Aujourd’hui, par exemple, pour l’entrevue et la séance photo, c’est mon papa, David. Comme je dois souvent être à Montréal cet été pour la comédie musicale Le Matou, on habite dans un appartement loué. C’est plus pratique, et on a moins de voyagement à faire.

As-tu déjà joué à la télévision avec ton frère?

Non. On a déjà auditionné pour jouer des jumeaux dans une série télé, même si on a quatre ans de différence, mais on n’a pas décroché les rôles. Je ne sais pas si c’est le rêve de mon frère de jouer avec moi, il faudrait lui poser la question. Mais moi, j’aimerais beaucoup lui donner la réplique dans un film ou une série télé!

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Présentement, on peut te voir sur scène dans la comédie musicale Le Matou. Comment as-tu décroché le rôle?

J’ai commencé par passer une audition par vidéo. Il fallait faire une scène et chanter, parce qu’il s’agit d’une comédie musicale. J’ai choisi la chanson Vois sur ton chemin, de la comédie musicale Les choristes, et Jingle Bells. Ensuite, j’ai auditionné en personne à Montréal devant le metteur en scène, Joël Legendre, et à peu près six autres personnes de la production. Au début, on a fait le texte, et j’ai aussi chanté une chanson que j’ai apprise spécialement pour l’audition. Puis, Joël a vérifié si j’étais capable d’apprendre une chorégraphie de danse.

Avais-tu de l’expérience?

J’ai déjà suivi des cours de danse quand j’avais quatre ans, alors je suis capable de faire des chorégraphies. Tout de suite après l’audition, une dame est allée dire à mon père: «On a trouvé Monsieur Émile!» Papa a demandé qui c’était, et elle a répondu: «Votre fils!» Après, ils m’ont annoncé que j’avais décroché le rôle. J’étais tellement content que j’ai pleuré. En fait, tout le monde pleurait de joie dans la salle d’audition. Après avoir décroché le rôle, tu as commencé les répétitions. 

Comment as-tu trouvé l’expérience?

C’est quand même beaucoup de travail, parce qu’il y a plusieurs déplacements à apprendre, en plus du texte, du chant et de la danse. Ça fait pas mal de choses dans la tête, mais c’est quand même le fun.

Tu sembles avoir une personnalité totalement différente de celle de Monsieur Émile...

On ne se ressemble pas du tout! Premièrement, j’ai des bons parents, qui s’occupent bien de mon frère et moi. Je ne sacre jamais, et je ne suis pas effronté!

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As-tu des points en commun avec lui?

Oh, attends... il faut que j’y réfléchisse. (Après une pause, Eliot a trouvé la réponse.) Monsieur Émile aime le hockey, mais il est un partisan du Canadien de Montréal, alors que moi, j’aime toutes les équipes. Aussi, Monsieur Émile adore les chats. Même chose pour moi. On a un chat à la maison, de race sphynx, c’est-à-dire qu’il n’a pas de poils. Souvent, quand il a froid, on met un petit chandail à Marcel! (rires) J’aimerais beaucoup adopter un deuxième chat, ma mère aussi, alors ça va peut-être arriver.

Y a-t-il un vrai chat dans la comédie musicale Le Matou?

Au départ, il devait y avoir un vrai chat. Mais c’était compliqué, parce qu’il fallait qu’un dresseur de chat soit dans les coulisses pour s’occuper de l’animal. Alors le metteur en scène a décidé d’y aller avec une marionnette qui ressemble à un vrai chat.

Tu partages le rôle de Monsieur Émile avec le comédien Diego Flint Djebari, qui a le même âge que toi. As-tu eu l’occasion de le rencontrer?

Oui! Diego et moi, on est ensemble à chaque répétition. On pratique chacun notre tour, avec les autres comédiens. Comme on se partage les spectacles, je ne serai pas sur scène quand il le sera, et vice versa. Mais on s’est promis d’aller assister à la représentation de l’autre au moins une fois cet été.

Outre le jeu, le chant et la danse, quelles sont tes passions?

Je joue au hockey l’hiver et au baseball l’été. Les gens de mon équipe savent qu’il m’arrive de manquer des pratiques ou des parties parce que je suis comédien, et c’est bien correct pour eux. C’est la même chose à l’école. Mes professeurs me tiennent au courant quand je m’absente à cause des tournages. Ils sont super gentils, parce qu’ils comprennent que c’est une de mes passions.

La comédie musicale Le Matou est présentement en tournée à travers le Québec. Infos: lematou.ca.

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