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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Sanctions envers 10 nouveaux oligarques russes

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TVA Nouvelles et Agence QMI

2022-03-07T13:53:06Z
2022-03-07T17:07:26Z
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De passage à Londres pour une rencontre avec ses homologues britannique et néerlandais lundi, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé l’ajout de dix oligarques et potentats russes à la liste des personnes sanctionnées par le Canada «afin de punir Vladimir Poutine».  

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«Les noms de ces individus viennent d’une liste compilée par le chef de l’opposition actuellement en prison, Alexeï Navalny», a-t-il déclaré. «Ces sanctions ajoutent de la pression sur le leadership de la Russie, incluant le cercle rapproché de Poutine».  

«Ces sanctions ajoutent de la pression sur le leadership de la Russie, incluant le cercle rapproché de Poutine».

M. Trudeau a tenu un point de presse conjoint avec les premiers ministres Boris Johnson et Mark Rutte après une journée de discussions centrées sur la réponse des pays occidentaux face à l’agression russe en Ukraine.

«On insiste pour que la Russie implémente un cessez-le-feu pour protéger la population civile», a soutenu M. Trudeau.

La rencontre a lieu douze jours après l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine. De nombreuses sanctions ont déjà été infligées à la Russie, provoquant l’effondrement de sa monnaie, le rouble, à un niveau historiquement bas et créant une crise domestique.

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Face à la perspective d’un élargissement de la zone de combat en Europe, plusieurs pays alliés ont déclaré leur intention d’augmenter leurs dépenses en matière de combat. C’est le cas de l’Allemagne, qui a annoncé la semaine dernière un investissement record de 100 milliards d’euros dans ces forces armées, brisant avec des décennies de tradition de non-interventionnisme.

De son côté, M. Trudeau n’a pas indiqué s’il allait renforcer l’état des Forces armées canadiennes (FAC) ni s’il allait augmenter ses contributions financières à l’OTAN.

«On regarde attentivement les besoins et la réalité de la situation. On a un budget qui s’en vient. Nous avons des réflexions sur les investissements qu’on doit faire, mais on reconnaît à quel point c’est important d’assurer que nos forces armées ont les outils nécessaires pour protéger le Canada», a laissé entendre le premier ministre.

L’équation du pétrole 

La question de l’approvisionnement en gaz et en pétrole joue un rôle de premier plan dans la crise en Europe étant donné que la Russie est un fournisseur majeur pour plusieurs pays membres de l’OTAN, notamment l’Allemagne et les Pays-Bas.

«Évidemment, il y a beaucoup de débats autour des sanctions touchant à l’énergie. Là-dessus, nous ne devrions pas faire d’erreur: nous devons nous assurer qu’elles ne génèrent pas des risques ingérables à l’approvisionnement en énergie aux pays européens et au-delà, incluant l’Ukraine», a averti Mark Rutte, premier ministre des Pays-Bas.

Si réduire la dépendance à l’énergie russe est une finalité convenue entre les alliés, «il n’est pas facile pour tout le monde de fermer le robinet du jour au lendemain», a convenu Boris Johnson.

L’Europe doit donc composer avec cette «douloureuse réalité», selon M. Rutte, mais doit envisager rapidement des issues de secours. Pour M. Johnson, à long terme, cela passe surtout par le nucléaire et les autres énergies renouvelables, mais à court terme, il faudra trouver des «alternatives» au pétrole russe.

Questionné à savoir si le Canada avait l’intention d’augmenter ses exportations de pétrole pour combler le manque à gagner, Justin Trudeau n’a pas offert de réponse claire, insistant pour dire que «le monde doit aller de l’avant et décarboner son économie» et que le Canada serait là pour aider à cette transition.

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