Rem Pitlick soumis au ballottage
Mylène Richard
Impossible de comparer les carrières de Rem Pitlick et de Martin St-Louis, mais, lundi, l’entraîneur-chef du Canadien a pu se glisser dans la peau de l’attaquant dont le nom a encore été placé au ballottage.
«Je sais qu’il va garder le cap. Je crois qu’il a le potentiel pour être un très bon joueur dans cette ligue. Ça fait partie d’une carrière. Si je me regarde à 25 ans, j’essayais juste d’avoir un chandail. Parfois, il faut persévérer et je sais que Rem le fera», a indiqué St-Louis, qui s’est déjà retrouvé dans cette situation avant de devenir une vedette. Voyez le point de presse de Martin St-Louis dans la vidéo ci-dessus.
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Rien n’indique que Pitlick en fera autant, mais ces bons mots pourront certainement le réconforter.
Les candidats étaient nombreux, mais c’est l’Ontarien de 25 ans qui a payé le prix dans l’éventualité du retrait du nom d’Evgenii Dadonov de la liste des blessés. Avec 15 attaquants, cette situation était inévitable, mais elle ne lui est pas étrangère.
La saison dernière, le Wild avait soutiré Pitlick aux Predators de Nashville en octobre, avant que le club du Minnesota ne l’envoie aussi au ballottage et qu’il soit réclamé par le Canadien en janvier.
Ayant rendu de fiers services au Bleu-Blanc-Rouge avec une récolte de 26 points en 46 matchs, Pitlick avait signé un contrat de deux ans et 2,2 millions $ en juillet. Toutefois, il n’a pas su prendre son erre d’aller cette saison, étant blanchi en sept parties.
«C’est difficile, on se sent mal pour lui, a admis Jake Evans avant de prendre l’avion vers Detroit. Il est un excellent coéquipier. J’ai toujours aimé jouer avec lui. Je pense qu’il a démontré qu’il pouvait jouer comme la saison dernière, mais des fois, il est difficile d’avoir confiance quand les choses ne vont pas comme on le souhaite. Je sais qu’il va rebondir.»
Les 31 autres équipes de la LNH ont jusqu’à cet après-midi, 14 h, pour réclamer Pitlick, sinon il pourrait prendre le chemin de Laval.
Pas de vagues
C’est sans Josh Anderson que le Tricolore croisera le fer avec les Red Wings ce soir, car l’attaquant a été suspendu pour deux matchs à la suite d’une mise en échec dans le dos d’Alex Pietrangelo, samedi, face aux Golden Knights de Vegas.
D’accord ou non, les membres du CH n’ont pas voulu faire de vagues.
«Quand on regarde la reprise, on comprend un peu mieux, mais c’est de cette façon qu’il joue, a analysé Joel Edmundson. Il est robuste et il finit ses mises en échec. Ça peut arriver. Il avait beaucoup de vitesse et Pietrangelo s’est tourné à la dernière seconde.»
Pour sa part, St-Louis n’a pas été plus loquace au sujet d’Anderson, qui ratera aussi le match de mercredi contre les Canucks de Vancouver, au Centre Bell.
«C’est facile de regarder au ralenti et de peser sur pause. Tu peux avoir bien des idées pour savoir ce que Josh essayait de faire, mais on va vivre avec la décision», a-t-il simplement dit.