Régis Labeaume pleure le décès de son père avec un texte bouleversant
Agence QMI et LE SAC DE CHIPS
Le maire de Québec, Régis Labeaume, a annoncé le décès de son père, Maurice Labeaume, samedi matin, en publiant un texte émouvant sur sa page Facebook.
L'homme de 64 ans a publié un poème intime de plus d'une centaine de lignes qui a ému de nombreux Québécois. Une heure seulement après la publication du texte, près de 1000 témoignages de sympathie pouvaient déjà être lus sous la publication.
«Maurice Labeaume est décédé, il y a quelques heures. Labeaume, comme dans mon père. J'ai de la peine», a écrit M. Labeaume.
Le premier magistrat de la ville avait partagé à la population, en octobre dernier, l’état de santé très précaire de son père afin de justifier son absence lors de deux séances du conseil municipal. Il avait alors expliqué être le seul à pouvoir être à son chevet, étant «le seul enfant de la famille à Québec».
Maurice Labeaume avait 86 ans.
«Presque neuf mois, qu’il ne devait pas en dépasser trois. Il s'est battu comme un fou. Avec un espoir éperdu, celui de guérir. Saloperie de cancer. Y’en a marre depuis une couple d’années», peut-on lire dans le texte poétique de son fils, qui est accompagné d'une image montrant la sculpture «Dromeas» aussi appelée «The runner» créé en 1994 par le sculpteur grec Kostas Varotsos.
Toutes mes pensées sont avec Régis qui vient de perdre son père, M. Maurice Labeaume. La perte d'un être cher est toujours une épreuve difficile et je tiens à lui témoigner tout mon soutien. Nous pensons à vous M. le Maire.
— Geneviève Guilbault (@GGuilbaultCAQ) June 27, 2020
Dans son texte, le maire de Québec fait allusion au rapprochement qui s'était opéré entre son père et lui lors des derniers mois de vie de ce dernier. «C'est juste que parfois, ces derniers mois, on a rigolé, ensemble. Une totale nouveauté. Et quelquefois même, l'amorce d'une complicité. Ça m'a un peu chamboulé. J'y ai pensé, l'ai ruminé, et repensé... Mais c'est ça qui est ça. Qui sait ce que cela aurait pu donner, si on avait pu un peu discuter. Plus tôt disons, à peine quelques années plus tôt.»
Le message intégral de Régis Labeaume peut être lu dans sa publication Facebook ci-haut.