Réforme du mode de scrutin: il faut d’abord plus de collaboration, dit Sonia LeBel

Avant de réformer le mode de scrutin, les différents partis qui siègent à l’Assemblée nationale doivent apprendre à mieux collaborer, estime la députée caquiste de Champlain, Sonia LeBel.

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«La réforme du mode de scrutin, ça a beaucoup plus d’implication qu’une simple règle de trois pour avoir une meilleure corrélation avec le pourcentage du nombre de sièges obtenus», a déclaré Sonia LeBel en entrevue à QUB radio, mardi matin.

Selon la députée qui a obtenu un peu plus de 23 500 voix, soit 56 % de l'appui populaire, la proportionnalité pure, «ça ne peut pas exister».

Même si elle juge que la discussion sur le fait d’avoir plus de proportionnalité «est pertinente», elle estime qu’à court terme, la priorité est d’assurer une meilleure collaboration entre les parties qui siègent à l’Assemblée nationale.

«Je pense qu’il faut commencer par démontrer aux citoyens qu’on est capable de plus de collaboration sur différents dossiers prioritaires, comme le coût de la vie, la santé, l’éducation, etc. Et à ce moment on va pouvoir être prêt peut-être à ce changement de culture là», a déclaré Mme LeBel au micro de Philippe-Vincent Foisy.

«Même en modifiant le mode de scrutin, il ne faut pas se leurrer: si les gens en place décident de ne pas collaborer, on se retrouve avec un gouvernement minoritaire qui n’est pas capable de faire avancer les dossiers.»

La députée caquiste a finalement rappelé que changer le mode de scrutin, «ce n’est pas dans les intentions à court terme» de son parti.