Red Wings: «Ben Chiarot a pris en charge notre vestiaire»
TVA Sports
Les Red Wings de Détroit connaissent un début de saison tout feu, tout flamme, eux qui revendiquent une fiche de 7 victoires, 3 revers et 2 défaites en temps supplémentaire.
Le directeur général Steve Yzerman n’est pas étranger aux succès de ses troupes.
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L’ancien capitaine des «Wings» a volé la vedette lors du plus récent marché des joueurs autonomes, et ce, à sa quatrième campagne à la direction du club.
L’ex-vedette de la Ligue nationale de hockey (LNH) s’est approprié les services de Ben Chiarot, David Perron, Ville Husso, Dominik Kubalík et Olli Maatta, entre autres.
«Ben Chiarot s’avère être une excellente addition pour notre formation. On avait besoin d’un joueur physique dans son genre. Il connait son rôle et il a pris en charge notre vestiaire en compagnie du Québécois David Perron», a expliqué l’entraîneur associé de l’équipe du Michigan, Alex Tanguay.
«Chiarot et Perron ont amélioré notre éthique de travail par leur leadership. Nos jeunes profitent de leurs expériences. Ils ont toute une influence.»
Yzerman, le grand manitou
Tout comme il l’avait fait avec le Lightning de Tampa Bay, il y a un peu plus de dix ans, Steve Yzerman a entrepris une reconstruction complète à son arrivée à Détroit.
«La première chose que Steve voulait prioriser ici est le repêchage. On compte maintenant sur plusieurs jeunes de talent comme Moritz Seider, Lucas Raymond et Simon Edvinsson», toujours selon Tanguay qui en est à une deuxième campagne derrière le banc des Red Wings.
«L’état-major a bâti un environnement compétitif dans lequel il peut évaluer les joueurs qui ont le potentiel de performer dans les plus grands moments et ultimement remporter une coupe Stanley.»
Un parallèle avec les Canadiens
Les Canadiens de Montréal aspirent attirer des agents libres d’envergures dans le futur, notamment en raison du prestige qui accompagne Martin St-Louis et même Vincent Lecavalier, qui se sont greffés à l’organisation montréalaise lors du grand remaniement.
Eh bien, le scénario est semblable à Détroit.
«Il y a l’effet Yzerman. Lorsque tu reçois un appel de Steve, c’est un moment surréel pour n’importe quel joueur. C’est comme recevoir un téléphone de Wayne Gretzky ou Mario Lemieux. C’est certain que ça pèse dans la balance, ils ont tellement de notoriété.»
Un nouveau pilote
Dans cette vague de renouveau à Détroit, l’Américain Derek Lalonde s’est vu décerner les reines des «Wings»; une première expérience à titre d’instructeur dans le circuit Bettman.
«J’attendais de voir qui allait être nommé entraîneur-chef avant de rendre une décision sur mon avenir», a fait valoir l’auteur de 863 points en 1088 parties jouées dans la LNH.
«Derek a beaucoup de vécu dans le monde du hockey. Il est un excellent communicateur, quelqu’un qui a une patience énorme et tout un bagage d’expérience.»
«On a un beau groupe derrière le banc», a-t-il conclu.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo principale ci-dessus.
