Omicron dominant au Saguenay-Lac-Saint-Jean
TVA Nouvelles
Le Saguenay Lac-Saint-Jean était plutôt épargné jusqu'à maintenant par cette nouvelle vague, mais depuis quelques jours, le variant Omicron a progressé à une vitesse fulgurante.
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La région n'a pas eu à gérer autant de cas quotidiens depuis le début de la pandémie.
À deux reprises cette semaine, près de 500 cas de COVID-19 ont été répertoriés au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Près de 2000 personnes sont actuellement en isolement.« Depuis une semaine, il y a une nette augmentation, jeudi on en avait 56 et présentement, on en déclare 500 par jours environ. Et dans nos cas actifs, on est rendu à 1000. On peut s'attendre que ça va continuer dans les prochains jours», a expliqué le directeur de la santé publique, Donald Aubin
La santé publique régionale dénombre plus d’une 20aine d'hospitalisations. L'augmentation du nombre d'hospitalisations et le manque de personnel forcent les autorités de la santé à réaménager certains secteurs d'activités. Des patients réguliers ont été transférés vers le département de psychiatrie de l'hôpital de Chicoutimi où le taux d'occupation est moins élevé. L'unité de neurologie-traumatologie est, quant à elle, désormais en mesure d'accueillir des patients positifs à la COVID.
«C'est préoccupant, on n'a pas encore atteint le niveau du Québec, on est parti un peu plus tard. Quand on fait nos enquêtes, on voit que c'est partout. Ce n'est pas seulement un ou deux secteurs», a confirmé le Dr. Aubin.
La région compte une 40aine de foyers d'éclosions actifs. Les installations du CIUSSS ne sont pas épargnées. En hémato-oncologie à l'hôpital de Chicoutimi, 5 patients sont infectés.
«On va reprendre le contrôle rapidement, sauf que nous allons voir d'autres éclosions ailleurs, il y en a trop dans la communauté. Ce qui se passe dans l'établissement, c'est un reflet dans la communauté. Pour contrôler ce qu'il se passe dans l'établissement, il faut prendre le contrôle dans la communauté», dit-il.
Pour le dépistage, il n'y a pas de files d'attente puisque la prise de rendez-vous est obligatoire, mais les citoyens doivent se préparer à patienter quelques jours avant de trouver une plage horaire disponible.
«Les plages sont pleines pour le moment, ça prend deux à trois jours, mais ici ça va rondement. Juste mercredi, on a passé 600 tests. On a distribué beaucoup de tests rapides», affirme l'infirmière responsable au centre de dépistage de la zone portuaire, Nicole Chateauneuf.
«Ça bien été, je pensais que ça allait être plus long. J'ai eu un rendez-vous en 2 jours», a expliqué une jeune fille.
« J'ai eu un rendez-vous en trois jours, mais quand même je trouve qu'il y a des délais, mais je préfère ça que rien du tout», a affirmé une dame.