Raptors: la fin d'une ère à Toronto?
Agence QMI
Aucune équipe ne fait couler plus d’encre dans la NBA que les Raptors de Toronto, à deux jours de la date limite des transactions.
Les joueurs de l’équipe de la Ville Reine assurent toutefois qu’ils parviennent à ignorer la tempête qui se forme autour d’eux.
- À lire aussi: Accusé de mauvaise conduite, le PDG des Suns démissionne
- À lire aussi: Kyrie Irving échangé officiellement aux Mavericks
Fred VanVleet, Gary Trent fils, OG Anunoby, Pascal Siakam : la liste de joueurs convoités agressivement par les autres formations du circuit Silver est longue, selon le réseau ESPN. Le président aux opérations basketball Masai Ujiri et le directeur général Bobby Webster cachant toutefois bien leurs cartes, on ne sait pas encore si les «Raps» seront vendeurs ou acheteurs.
Avec un dossier de 25-30, bon pour le 11e rang de l’Est, la seule équipe canadienne de la NBA peut encore aspirer à participer au tournoi «play-in» impliquant les 7e, 8e, 9e et 10e équipes de l’Association de l’Est.
Ainsi, l’entraîneur-chef Nick Nurse et les meneurs des Raptors ont une raison d’ignorer le cirque médiatique les entourant.
«Je ne crois pas que mes joueurs en parlent 24 heures sur 24 comme vous, a lancé Nurse aux journalistes en ricanant. Personne ne marche sur des œufs. C’est un business et nous avons un horaire chargé. Nous nous assurons qu’ils se concentrent sur le basketball.»
Une semaine déterminante
Même son de cloche du côté des athlètes, qui viennent de savourer une victoire de 106 à 103 face aux Grizzlies de Memphis, leur deuxième gain d'affilée.
«Je n’ai littéralement aucune idée de ce qui se passe, a confirmé Siakam. Il y a plusieurs années, j’ai décidé de ne plus me soucier de ce que je ne pouvais pas contrôler. J’ai vu des personnes partir et arriver dans ma carrière. Plus rien ne me surprend. Je ne cherche pas les rumeurs à moins que mon téléphone sonne.»
Les Raptors se mesureront aux Spurs de San Antonio au Scotiabank Arena, mercredi, dans ce qui pourrait être le duel qui annonce la fin d’une ère à Toronto. Pas question de sauter aux conclusions trop hâtivement pour Nurse, mais le pilote admet tout de même que cette semaine sera déterminante pour l’avenir de l’organisation.
«Je crois qu’il s’agit toujours d’une semaine cruciale pour l’organisation, tout comme les moments entourant la soirée du repêchage ou les dernières coupures à la fin du camp d’entraînement, a-t-il conclu. Chaque fenêtre qui permet d’améliorer l’équipe, peu importe la façon, est toujours importante.»