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L'article provient de TVA Nouvelles

Rendez-vous dans 2 semaines: quitter pour mieux revenir

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Jérémy Bernier | Le Journal de Québec

2022-02-06T19:14:11Z
2022-02-06T21:46:15Z
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Les organisateurs du «Convoi de la liberté» à Québec prévoient revenir dans deux semaines pour «laisser le temps à Legault de reculer» et faire un «Woodstock» de la liberté.

«On va quitter à soir, mais on revenir [...] dans deux semaines. Vous avez 15 jours pour vous préparer [...] et on va être beaucoup plus nombreux», a lancé Bernard «Rambo» Gauthier.

La foule amassée devant lui à la fontaine de Tourny était beaucoup moins dense que celle de la veille, même si plusieurs centaines de manifestants étaient présents. Les organisateurs ont même repoussé à quelques reprises le moment du discours, espérant accueillir plus de monde.

jérémy bernier
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«Ce qu’on fait, c’est laisser une chance à Legault de reculer. S’il n’a pas entendu le cri du cœur de tout le monde ici [...], on va avancer d’aplomb», a prévenu Keven Bilodeau, responsable du convoi de la Beauce. 

Kevin «Big» Grenier a affirmé pour sa part que la prochaine manifestation serait un «Woodstock» de la liberté parce qu’il «y aura du monde en crisse».

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Après avoir lancé un premier avertissement en matinée, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a prévenu sur Twitter qu’à partir de dimanche, 17h, «tout véhicule immobilisé à un endroit prohibé est passible d'une contravention et même d'un remorquage afin d'éviter la continuité de l'infraction».  

Le rassemblement de dimanche a attiré quelques centaines de sympathisants du «Convoi de la liberté» devant l’Assemblée nationale, qui semblaient loin d'être refroidis par les -16 degrés Celsius au thermomètre.

jérémy bernier
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En début de journée, un des organisateurs du «Convoi de la liberté», qui fait entendre son ras-le-bol des mesures sanitaires depuis jeudi devant l’Assemblée nationale, avait invité ses sympathisants à retourner sur place vers 11h. 

« On va retourner au Parlement à partir de 11h, moi, « Rambo » [Gauthier] et « Big » [Grenier] on va être là », avait fait savoir Keven Bilodeau dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux

« Je vous invite tous personnellement à venir nous rencontrer encore une fois. Ça va être aussi festif qu’hier. [...] Legault n’aura plus le choix de reculer », indiquait l’homme depuis sa chambre d’hôtel à Québec.

« Pas un siège »  

Au lendemain matin de la manifestation de samedi, qui avait rassemblé quelques milliers de personnes sur la colline parlementaire, c’était le calme plat autour de l’Assemblée nationale.

En matinée, la cacophonie incessante des klaxons des camionneurs et des sympathisants avait laissé place aux bruits de moteurs habituels sur le boulevard René-Lévesque, avant de reprendre de plus belle à 10h30.

jérémy bernier
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Une vingtaine de camions et semi-remorques étaient encore stationnés en bordure de route.

«On a fait ce qu’on avait à faire, on a fait du bruit et on leur a montrer qu’on était à bout », a lancé Éric Bolduc, un camionneur encore sur place.

« Le but c’était pas de faire un siège. On va partir quand ils vont nous le demander », ajoute-t-il, précisant que les autorités ne leur avait donné aucune heure de départ pour le moment.

Entrevue avec Bruno Marchand, maire de la ville de Québec:

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