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L'article provient de TVA Sports
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Rafaël Harvey-Pinard «en train de convaincre tout le monde»

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-03-10T18:47:34Z
2023-03-10T19:11:26Z
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Martin St-Louis a souvent offert des compliments à Rafaël Harvey-Pinard depuis son rappel du Rocket de Laval. Il avait déjà dit qu’il n’était pas juste un gars qui jouait au hockey, mais un joueur de hockey. 

Voyez son point de presse matinal en vidéo principale.

Dans le revers de 4 à 3 en tirs de barrage contre les Rangers de New York, «RHP» a encore une fois démontré qu’il avait cet ADN du joueur de hockey. Il n’a pas écrit son nom sur la feuille de pointage, mais le numéro 49 a fait une multitude de petites choses pour recycler une expression de hockey. 

En prolongation, il a touché le poteau en prolongation en redirigeant une frappe de Mike Hoffman. Avant ça, il s’est faufilé entre les défenseurs Jacob Trouba et K’Andre Miller en fin de troisième période pour cogner à la porte d’Igor Shesterkin. Dans ce match, il a aussi frappé Vladimir Tarasenko et il a bloqué un tir du défenseur Braden Schneider en se relevant d’une mise en échec reçue par Chris Kreider. 

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À l’aile gauche du premier trio en compagnie de Nick Suzuki et de Jesse Ylönen, Harvey-Pinard a réalisé un sommet personnel avec un temps de jeu de 23 min 54 s. Il n’a pas donné le choix à St-Louis de le renvoyer constamment sur la glace. 

«J’aime les détails dans son jeu, il est toujours à la bonne place, a noté St-Louis. Il fait tout sur la patinoire. C’est rare qu’il ne fait pas une bonne lecture. Si ça ne fonctionne pas, c’est puisqu’il a manqué un peu d’exécution, mais les intentions restent là. Il a joué 24 minutes. On parle de grosses minutes. Je ne le savais même pas, mais un joueur de ce type te force à l’utiliser.»

Martin Chevalier / JdeM
Martin Chevalier / JdeM

«J’ai peut-être joué un 24 minutes en séries l’an dernier à Laval, mais ça n’arrivait pas souvent, a renchéri Harvey-Pinard. Je me sentais encore frais même après le match, j’étais bien content. »

Saisir sa chance

Dans l’art de saisir sa chance, Harvey-Pinard a parfaitement compris ce principe. Il a déjà 12 points (8 buts, 4 passes) en 21 matchs avec le CH. Mais il y a beaucoup plus que les chiffres. Il gagne la confiance de ses entraîneurs grâce à son intensité, ses tirs bloqués, ses mises en échec, ses rondelles récupérées et son souci des détails. 

Il a maintenant maintenu une bonne cadence depuis 21 rencontres, soit le quart d’une saison. À la veille de la visite des Devils du New Jersey au Centre Bell, St-Louis lui a offert un vote de confiance important. 

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«Il est en train de convaincre tout le monde, a dit St-Louis. La personne la plus importante à convaincre, c’est lui-même. Mais c’est ça qu’il fait.»

Si on décode un peu cette phrase, on peut comprendre qu’il gagne tranquillement, mais assurément une place avec le grand club pour l’an prochain. Et aussi un prochain contrat à un seul volet. 

«Je l’ai dit depuis mon rappel, mais j’obtiens réellement une belle chance avec le Canadien, a affirmé l’ailier de 24 ans. J’ai du temps de jeu au sein du premier trio avec Suzuki. Ce ne sont pas tous les joueurs qui montent de la Ligue américaine qui reçoivent une telle chance. C’est à moi de la saisir.»

Une horloge

Dans un autre coin du vestiaire, Samuel Montembeault a aussi glissé quelques mots au sujet de son coéquipier, mais également ancien rival dans la LHJMQ. 

«Je revois le même gars qu’avec les Huskies de Rouyn-Noranda, a souligné le gardien du Tricolore. Il joue vraiment bien. Alex Belzile aime aussi dire qu’il est comme une horloge. Tu sais toujours à quoi t’attendre de lui, il travaille toujours fort et il fait les bonnes choses. Il jouait de cette façon dans la LHJMQ et dans la Ligue américaine à Laval. On revoit juste le même joueur à un plus haut niveau.»

À ses jours avec le Moose du Manitoba dans la Ligue américaine, Johnathan Kovacevic avait souvent croisé Harvey-Pinard dans un coin de patinoire. 

«Raf est vraiment inspirant, a-t-il affirmé. Je suis aussi un jeune joueur dans la LNH et j’aime regarder un joueur comme lui. Il gagne sa place avec ses efforts et les détails dans son jeu. Il n’a jamais peur de rien et il ne s’écroule pas sous les réflecteurs d’une plus grande scène.»

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