Qui viendra à bout des Bruins?
Agence QMI
Une avance de trois buts au milieu d’un match ne constitue pas un gage de succès contre les Bruins de Boston, même quand l’adversaire compte Sidney Crosby dans ses rangs.
Mardi, les Penguins de Pittsburgh ont compris pourquoi leurs rivaux du jour occupent le sommet du classement général de la Ligue nationale de hockey. La formation du Massachusetts a effacé un retard de 5 à 2 grâce aux filets de Brad Marchand, de Pavel Zacha et de Taylor Hall, qui a enfilé l’aiguille avec 1 min 17 s à écouler en troisième période. Ensuite, Hampus Lindholm a complété la spectaculaire poussée des Bruins en prolongation pour les mener vers un gain de 6 à 5.
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Comment expliquer les succès des hommes de l’entraîneur-chef Jim Montgomery cette saison? Peu de gens leur ont prédit neuf triomphes, incluant six d’affilée, dans leurs 10 premiers duels. Aux yeux des joueurs concernés, la recette est bien simple : le travail et la détermination.
«Le cliché, c’est que si vous continuez d’y croire, vous continuez de jouer, a souligné Hall au site officiel du club. Je pense que c’est vrai, nous n’étions pas vaincus encore. [...] Il s’agit donc d’une victoire immense et ce n’est pas en raison d’un manque de confiance. Cela montre plutôt qu’on ne cesse pas de trimer dur même avec un retard de trois buts.»
«C’est vraiment bien de voir toute cette persévérance, a renchéri Lindholm. Les gars travaillent les uns pour les autres. [...] Nous savons qu’on mise sur des joueurs capables de marquer. Il faut juste ne pas lâcher. On ne veut jamais se retrouver en arrière contre un club comme Pittsburgh, mais ça prend beaucoup de caractère pour revenir ainsi de l’arrière.
Montgomery est évidemment satisfait de ce qu’il voit en dépit des ennuis que son équipe éprouve parfois, comme ceux de la première moitié de l’affrontement à Pittsburgh.
«Je suis assis ici et je me dis qu’on produit des occasions de marquer. J’adore la combativité de cette équipe, a-t-il louangé. Il y avait environ neuf minutes au cadran. Ce n’était peut-être pas notre soirée, mais dans les faits, ce le fut.»
Ullmark joue de chance
Donc, les porte-couleurs des Bruins sont passés d’un extrême à l’autre, à commencer par Linus Ullmark. Le gardien a été remplacé par Jeremy Swayman après avoir concédé le cinquième but des Penguins, sauf qu’il a renoué avec la patinoire quand son coéquipier a subi une blessure au bas du corps. Finalement, ses 29 arrêts au total lui ont permis de devenir le premier homme masqué de la concession depuis Tim Thomas en 2010-2011 à remporter sept décisions d’affilée pour entamer une campagne.
«Cela en dit long et montre quel type de groupe nous avons, tout comme la confiance qu’on entretient envers nous-mêmes. On ne peut jamais nous compter pour battus et on ne devrait pas le considérer pour notre part également, a déclaré Ullmark. C’est le hockey. Parfois, vous réussissez un blanchissage et à d’autres moments, vous êtes chassé du match. Cette ligue exige de l’humilité.»
Boston aura deux bons défis pour terminer la semaine, des visites chez les Rangers de New York, jeudi, et les Maple Leafs de Toronto, samedi, étant à l’horaire. Le premier de ces duels sera diffusé à la chaîne TVA Sports.