Quel impact pour l’image des influenceurs?

Quelles seront les répercussions sur l’image des influenceurs qui ont fait fi des règles sanitaires à bord d’un avion nolisé et dont les images circulent abondamment sur le web? 

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En entrevue à LCN, Patrice Lavoie, vice-président H + K Strategies et spécialiste de l’image n’a pas mâché ses mots et a qualifié l’événement de «fiasco».

M. Lavoie a tout d’abord déclaré que la situation était «parfaite pour une crise d’image. Les influenceurs eux-mêmes qui ont publié les images (...) très choquantes, dérangeantes, de party (... ) il y avait un non-respect ultime des mesures en place, alors que l’ensemble de la population elle, tente de faire de son mieux pour garder la tête à flot.»

Alors que certains influenceurs toujours à Cancún se réjouissaient d’être dans les médias québécois, M. Lavoie parle d’un manque de recul par rapport à l’impact de ce qu’ils ont fait. 

Écoutez la chronique de Philippe-Vincent Foisy avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio: 

Il a ajouté : «Si j’étais une marque, je ne m’associerais plus à ces gens-là, leur photo a été diffusée (...), ça va être très difficile de rester à faire du marketing d’influence.»

Lorsqu’interrogé sur la possibilité que l’événement puisse entacher l'image de tous les influenceurs, il a affirmé: «il faut faire attention, il y a quand même des gens dans ce métier-là, des personnalités web qui s’associent à des marques et qui le font de juste façon et qui sont très professionnelles. Là on fait affaire à des individus particuliers.» 

Écoutez l’entrevue de Victor Henriquez, expert en relations publiques et gestion de crise:

Au sujet de la responsabilité des influenceurs vis-à-vis de la population, M. Lavoie a aussi déclaré: «Quand on veut faire ce métier, quand on veut être un exemple à suivre, il faut démontrer patte blanche.» «Moralement (...) il y aurait dû avoir un déclic qui se fait.»

Toujours selon M. Lavoie, en prenant la décision d’annuler le vol de retour plutôt que de défendre les influenceurs «la compagnie d’aviation est peut-être celle qui s’en tire le mieux (...) d’un point de vue de relations publiques». Elle démontre ainsi que c’est «tolérance zéro» en ce qui concerne la sécurité de leur personnel.