Quel est le principal défi de chaque chef en cette fin de parcours?

Avec le vote par anticipation qui a débuté dimanche et qui se poursuit lundi, les chefs des cinq principaux partis entament le sprint final en vue des élections provinciales. 

• À lire aussi: Immigration: les «bourdes» de Legault nuisent aux intérêts du Québec, dit Éric Duhaime

• À lire aussi: Anglade à nouveau dans un château fort libéral

• À lire aussi: Tempête Fiona: le chef du PQ s’envolera pour les Îles-de-la-Madeleine

Alors que s’entame cette dernière semaine de campagne électorale, le chargé de cours du Département de science politique de l’UQAM, André Lamoureux, a indiqué quels étaient les défis de chaque aspirant premier ministre pour connaître une bonne soirée le 3 octobre.

• Écoutez l'édito de Stéfanie Tougas à l'émission de Richard Martineau diffusée chaque jour en direct 10 h 32 via QUB radio :

Voici donc ce que doit faire chaque chef pour aller chercher un maximum de votes:

François Legault 

«Je pense que son plus grand défi, c’est de revenir à l’élan qu’il avait avant les débats des chefs et en évitant les faux pas.»

Dominique Anglade 

«Son enjeu, c’est de se faire élire comme candidate dans Saint-Henri–Sainte-Anne et tout faire pour ne pas tomber en bas de 20% des voix avec son parti.»

Gabriel Nadeau-Dubois 

«Ce qu’il doit faire, c’est prouver et concrétiser son leadership en visant certains gains et surtout en faisant en sorte qu’il n’y ait pas de pertes pour Québec solidaire.»

Paul St-Pierre Plamondon 

«L’enjeu numéro un pour lui, c’est de se faire élire, et c’est assez délicat dans sa situation, actuellement [...]. Il faudrait qu’il vise 10% des voix.»

Éric Duhaime 

«Il faut qu’il établisse une crédibilité qui va au-delà de la population qui a combattu les mesures sanitaires [...]. Faire élire un ou deux députés, ce serait le but visé pour lui.»