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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Coups de feu et menaces à Québec: un homme arrêté

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Photo portrait de Jean-Philippe Guilbault

Jean-Philippe Guilbault

29 mars à 19h54
30 mars à 7h45
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Un homme de 50 ans a été arrêté dimanche après une importante opération policière dans le secteur de Val-Bélair, à Québec, pour avoir proféré des menaces et tiré avec une arme à feu.

Les policiers du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) sont intervenus vers 18h30 samedi soir après que des coups de feu ont été entendus.

Au moins une quinzaine d’auto-patrouilles ont été déployées selon des témoins de la scène.

Un large périmètre de sécurité a été érigé autour de la résidence visée.

À la suite de plusieurs heures lors desquelles les résidents des environs ont dû se barricader dans leur sous-sol, le groupe tactique d’intervention a appréhendé le suspect vers 2h55, dimanche matin.

«Le sujet a été transporté dans un centre hospitalier afin de recevoir les soins appropriés, indique le SPVQ dans un communiqué. De plus, il a été mis en état d’arrestation pour avoir déchargé une arme à feu, usage négligent d’une arme à feu et pour avoir proféré des menaces.»

Personne n’a été blessé lors de cette intervention.

Deux évènements avec tirs en un an

Ce n’est pas la première fois que les résidents du secteur entendent des coups de feu en plein jour au cours des derniers mois.

En septembre dernier, un homme avait été la cible d’une attaque à bord de son véhicule à quelques pas du site de l’intervention policière de cette fin de semaine.

Patrick Laurendeau avait alors été la cible d’une possible purge interne des motards criminalisés.

«Oui, c’est inquiétant!», selon Diane Verrette qui habite dans le quartier depuis une trentaine d’années. Elle et son conjoint ont dû être escortés jusqu’à leur maison samedi soir puisqu’elle se trouvait à l’intérieur du périmètre de sécurité. «Les policiers nous disaient qu’un fou tirait partout.»

Quelques portes plus loin, Sébastien et Émilie se souviennent aussi des autres coups de feu cet automne et espèrent que la vie de quartier va se calmer puisqu’ils y élèvent leur jeune fille de 14 mois.

«Si il y un troisième [évènement du genre] en dedans d’un an, ça se peut qu’on regarde pour des maisons plus loin», lâche Sébastien, un brin exaspéré par les déploiements policiers à répétition.

Dimanche en avant-midi, le calme était toutefois bien de retour dans le secteur.

- Avec la collaboration de l'Agence QMI

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