Québec devrait-il dire adieu au passeport vaccinal à son tour?

Si l’utilisation du passeport vaccinal venait à être suspendue au Québec, il ne faudrait pas pour autant l’abolir, mais plutôt le repenser et le redéfinir, croit un spécialiste. 

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La présence de variants de la COVID-19 et le nombre de doses de rappel nécessaires devront être pris en compte, selon Benoit Barbeau, professeur au département de sciences biologiques à l’UQAM. 

«Il va falloir définir ce passeport. Est-ce qu’on aura maintenant des vaccins qui seront adaptés au variant Omicron? Est-ce que les personnes devront avoir ce vaccin? Vous savez, entre deux doses et trois doses et puis le prochain variant, il va y avoir plusieurs possibilités, alors il va vraiment falloir s’assurer de définir exactement en quoi consiste ce passeport et quelles sont les exigences», avance M. Barbeau. 

Ce dernier rappelle que l’objectif premier du passeport vaccinal, lors de sa mise en place, était «de l’utiliser uniquement lorsque la situation épidémiologique était quand même un peu inquiétante».

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a évoqué la possibilité de suspendre l’utilisation du passeport vaccinal jusqu’à la prochaine vague de COVID-19. 

De son côté, l’Ontario a annoncé, lundi, la fin de l’obligation du passeport vaccinal dès le 1er mars. 

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.